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  La Temporada de Toreria
 
Juillet
 
Eauze
 
Matin bonheur
 
Quatre erales de Jean Louis Darré, deux de l'Astarac et deux de Camino de Santiago, mobiles, braves et noble, le 2° sera honoré d'une vuelta posthume.
-Thomas Dufau (vert olive et or) oreille et oreille
-Mathieu Guillon (blanc et noir) Deux oreilles et silence après avis
Novillos excellents et deux complices en piste animés des meilleures intentions, quites, banderilles, toreo al alimon, deux garçons à suivre de prêt.
 
Oreille solitaire pour Juan Bautista
 
Les Javier Perez Tabernero sont en très grande partie responsable d'un morne après-midi, manquant de race et de fond, meilleur le 4° qui permit l'obtention de l'unique trophée d'une tarde à vite oublier.
-Jean-Baptiste Jalabert " Juan Bautista " (vert empire et or) applaudissements et une oreille.
-Julien Lescarret (Girondin de Bordeaux et or) salut au tiers et silence.
-Daniel Luque (ciel et or) silence et silence
Juau Bautista hérita du meilleur sorteo, offrit les meilleures séquences de l'après midi et si l'épée lui permit de couper une oreille au 4°, elle le priva d'une autre au premier.
J. Lescarret se montra à son avantage par son sens de la lidia, notamment face au second et par son courage face à l'impossible cinquième, mais la suerte suprême lui a encore joué des tours.
Daniel Luque ne put qu'offrir qu'un échantillon de son toreo aux essences andalouses face à deux adversaires qui n'en n'avait cure …
 
Festival du cheval
 
 
Mejanes : Le Rejon d'Or pour R. Fernandes …
 
… mais L. Hernandez le méritait tout autant du moins sur sa première actuaccion.
Six toros (novillos) de Santos Alcade, mobiles, donnant dans l'ensemble du bon jeu malgré une tendance a être distraits et gazapon.
-Rui Fernandes : Oreille et deux oreilles !!
-Andy Cartagena : Silence (après pétition !!) et silence
-Leonardo Hernandez : Oreille après très forte pétition de la seconde et silence.
Le palco écoutera deux broncas, la 1ere carabinée pour avoir refusé la seconde oreille à L. Hernandez, la seconde pour en avoir offert une à R. Fernandes. Les " murube " de Felipe Navas étaient remplacés par des " aldeanueva " de Santos Alcade pour cause de carte verte. R. Fernandes remplaçait Diego Ventura Blessé. L. Hernandez réalisera le meilleur de l'après midi, face au 3° toro.
 
Le " Centaure d'Or " pour P.H. de Mendoza …
 
…Qui remporte aussi avec " Chenel " le prix attribué au meilleur cheval de banderilles. Six toros de Mercedes Perez Tabernero qui ont mis un bémol à la course par leur manque de race, s'éteignant très vite en cours de lidia. Les 5° et 6° ont été plus en vue, l'avant dernier économisé au 1er tiers, le dernier avec un peu plus de fond que le reste du lot.
-Fermin Bohorquez : Oreille !! et silence
-Pablo Hermoso de Mendoza : Oreille et deux oreilles
-Alvaro Montes : Oreille et oreille
P.H. de Mendoza et A. Montes sont sortis en triomphe après la remise des prix en piste.
Le navarrais châtiera très peu le cinquième pour réaliser la meilleure prestation de la tarde.
A. Montes, face au dernier de l'après midi il réalisera une excellente actuaccion variée et d'intérêt croissant. Hélas l'ultime suerte lui fit perdre beaucoup 
 
Bayonne
 
En matinée, Mathieu Guillon a gagné face à un lot d'Olivier Riboulet de jeu et de présentation varié, sa place pour la finale du 31 août, une place que pouvait prendre Adrian de la Torres.
 
Novillada de Santafé Marton correctement présentée, noble mais juste de forces. M. Leal a hérité du meilleur lot et aurait du couper un second trophée s'il n'avait pas pinché a son premier. M. Tendero revenait après sa grave blessure d'Albacete. Il signa deux superbes faenas mais ne put les conclure de la même façon, épée en main. Juan Luis Rodriguez est resté en dessous de ses deux compañeros du jour, l'albaceteño échouant aussi avec les aciers
-Marco Leal (bleu marine et or) vuelta et oreille
-Miguel Tendero (azur et or) silence et silence après avis
-Juan Luis Rodriguez (bleu piscine et or) silence et silence
 
Céret de Toros
 
 
La corrida de Prieto de la Cal tombe à l'eau
 
-Rafael Rubio " Rafaelillo " (Porto et or) salut
-Julien Lescarret (vert pin et or) silence
-Fernando Cruz (vanille et or) avis et silence
L'ADAC n'a pas eu de chance pour la présentation de cet élevage à Ceret. La pluie qui s'est mise à tomber au début de la course a tout gâché.
 
Le moteur et la caste des Bucaré
 
6 novillos de Bucaré (Santa Coloma) très bien présentés, braves et encastés, donnant un jeu intéressant à la muleta, excepté les 2ème et 3ème
-A.M Dominguez Nazaré (bleu roi et or) : silence et oreille
-Alberto Lamelas (blanc et or) : silence et silence après avis
-Cristo Fourcart Sanchez ( bleu ciel et or) : silence et silence.
Vuelta au premier toro et pétition pour le 4ème. Ovation aux piqueros Salgero Ocana (1er) et Sanchez Fernandez (2ème), bronca à Trinidad Alvarez (5ème) et Riboulet (6ème)
Tous les novillos ont été applaudis à l'arrastre et le mayoral a salué à l'issue de la course.
Nazaré montra de belles dispositions et une certaine élégance sévillane mais se fit vite débordé par la caste du novillo.Son toreo alluré s'exprima davantage face au 4ème lors d'une faena qui sans être totalement dominatrice alla a mas. A Lamelas qui toréait le soir à Madrid semblait avoir déjà la tête ailleurs. Tandis que Cristo Fourcart n'eut pas de chance avec le 3ème et fut très en dessous du très noble sixième.
 
Bilan mitigé pour la corrida de Hernandez Pla
 
6 toros de Hernandez Pla très bien présentés, intéressants dans l'ensemble au premier tercio mais manquant de transmission et de caste.
-Fernando Robleño (bleu marine et or) : salut après avis et salut après avis.
-Luis Vilches (turquoise et or) : sifflets et silence après avis.
-David Mora (lilas et or) : salut après avis et silence après avis.
Le prix Bernard Bertagne au meilleur picador a été remis à Francisco Vallejo Sanchez, le premier piquero de Vilches. Ovation à Rodriguez Cedillo qui piqua le premier, bronca à Juan Montiel qui piqua le 4ème.
Le banderillero Chano salua au 6ème
Robleno toréa assez mécaniquement et sans entrega. Vilches eut pour tout mérite d'avoir un très bon piquero lui etant totalement desconfiado face à son 1er et fut incapable de dominer son second. David Mora réalisa les plus jolis gestes de la tarde mais fut malheureux à la mort. Le dernier Hernandez Pla affichant une indifférence totale il n'eut d'autre solution que de le tuer.
 
Une corrida qui marquera l'histoire de Céret.
 
 
Six toros de Escolar Gil d'une présentation exceptionnelle, débordant de caste, d'une bravoure agressive au cheval, violents et durs à soumettre à la muleta.21 rencontres au cheval !! Le 5ème, Mimoso, aux armures astifines pointant vers le ciel, prit quatre piques, la dernière en partant du centre, avec une fougue et un entrain rares, et fut piqué magistralement par El Bala, ce qui mit les arènes debout pour une ovation unanime. Le dernier prit lui aussi trois piques avec bravoure mais refusa d'aller à la quatrième, la maladresse, les cariocas et autres pompes du piquero y étant peut-être pour quelque chose. Il se révéla toutefois d'une noblesse vibrante.
-Luis Francisco Espla (rouge et or) : salut du callejon et salut au centre
-Sergio Aguilar (vert bouteille et or) : vuelta et silence
-David Mora (violet et or) : silence et oreille après avis.
Vuelta au 5ème. Prix Bernard Bertagne au meilleur piquero à El Bala qui piqua le 5ème.
Salut de El Chano aux banderillas du 3ème. Mano a mano avec El Fundi annulé, ce dernier ayant été blessé la veille a Pamplona.
Espla servit une faena à l'ancienne devant le 1er, et du guerroyer pour venir à bout du violent 4°.
Sergio Aguilar a affiché beaucoup d'aguante et de sang-froid et surtout une grande sincérité notamment devant le second. Face à l'excellent cinquième, il fut plus décevant. Mora ne put rien faire face au dangereux troisième et abrégea sous quelques sifflets. Il se rattrapa avec le dernier, le plus noble de tous qu'il toréa avec beaucoup de sérieux.
 
Mont de Marsan : La feria de la Madeleine
 
Rafaelillo sauve l'ouverture.
 
Retour des toros de Miura physiquement dans le type de la maison, de media caste dans l'ensemble et avec beaucoup de cornes " arregladas " et deux invalides qui auraient dut regagner les corrales. Temps orageux
-José Pedro Prados " El Fundi " (ciel et or) Silence et salut après avis
-Juan José Padilla (champagne et or) Silence et silence
-Rafael Rubio " Rafaelillo " (vert gazon et or) Salut et deux oreilles.
El Fundi essaya de maintenir à flot une " mule " faible et decastée et son second, brave laissa trop de moyens au cheval. JJ Padilla se mettra en évidence aux banderilles, essayant de toréer le public du soleil plus que ses adversaires. Rafaelillo, compensera sa technique un peu juste par un courage loyal. Il bâtit une première faena gauchère qui avec un meilleur final aurait put lui valoir une oreille avant de triompher avec le meilleur Miura de la course, économisé au fer, culminant par trois naturelles de gala et une estocade en s'offrant littéralement.
 
Deux oreilles pour Luque
 
Six toros de Torrestrella dont un (4°) se tua d'entrée contre un burladero et un sobrero de Charro de Llen formant un ensemble très desigual physiquement et moralement allant à menos dans le déroulement de la corrida. 4/5 d'arènes sous un chaud soleil.
-Enrique Ponce (granat y oro) Silence et silence après avis
-Jean-Baptiste Jalabert " Juan Bautista " (bleu nuit et or) Oreille et salut
-Daniel Luque (coquelicot et or) Deux oreilles et salut.
Face à un premier vite avisé, E. Ponce insista peu devant l'avisé 1er qui le prit durant l'estocade sans mal. Son second bis, un manso con casta roula deux fois A. Saavedra dans la poussière. Après une excellente entame de faena du valencian, le " Charro de Llen " rompit le combat.
Juan Bautista toréa le plus justement possible un toro peu clair, juste de force et de classe. Il eut le mérite de ne pas s'éterniser devant le faible et soso cinquième aux tristes armures.
D. Luque toucha le toro de la course, bravito au cheval, mobile et noble au dernier tiers auquel il finit en liant d'excellentes séries droitières aux aromes sévillanes.
 
Les " Bucaré " se sont imposés.
 
En matinée six novillos de Bucaré de jolis mais varié présentation avec quelques pitons émoussés, superbe et excellent le 5°, prirent très facilement le dessus sur trois novilleros limités et dont la déception principale vint de M. Tendero, le triomphateur de la San Isidro
-Alberto Lamelas (blanc et argent) Oreille et silence après avis
-Juan Luis Rodriguez (fushia et or) Silence apres deux avis et deux oreilles !!
-Miguel Tendero (rouge et or) Silence aprés avis et silence aprés deux avis..
Quasiment aucune mise en suerte, des bregas catastrophiques et très peu de sens de la lidia ont fait que les novillos santacolomeños prirent vite le dessus sur leurs adversaires.
 
Des toros et des hommes
 
 
Grande tarde de toros au Plumaçon avec cette corrida de La Quinta, brave et encastée, avec deux toros supérieurs, le 1er , " Frasquito " le toro d'alternative d'Antonio Joao Ferreira, honoré d'une vuelta posthume et le dernier avec beaucoup de classe. Sortie triomphale du mayoral aux cotés d'El Fundi sous une énorme ovation.
-José Pedros Prados " El Fundi " (aubergine et or) Oreille et oreille
-Julien Lescarret (noir et or) Oreille et salut
-Joao Antonio Ferreira (blanc et or) Oreille et vuelta
Le madrilène tirera le maximum du 1er grâce à la force de sa muleta avant une estocade émouvante avec deux violents accrochage. Leçon de lidia face à l'escrimeur et astifino 4° qui finira par lui faire subir une impressionnante voltereta. Autre estocade de catégorie sous les cris de " torero ! torero ! " J. Lescarret se montrera sous son meilleur jour devant le second jusqu'à l'épée. Le sorteo hélas ne lui permettra de récidiver au 5° qu'il tua aussi moins bien. On ne donnait pas cher des chances du premier portugais à recevoir l'alternative en France, et pourtant ce fut lui qui dessina les plus beaux muletazos de la corrida. A. J. Ferreira réussit parfaitement son doctorat, dommage qu'il est cafouillé avec l'épée au sixième.
 
Trois oreilles et pas grand-chose à retenir
 
 
Six toros d'El Ventorillo, âgés, qui gâcheront en très grande partie la course par leur fadeur, leur manque de force et de caste. Un lot disparate et de présentation variée dont certains justes de tête, imprésentable le 4°
-Julian Lopez "El Juli" (bleu roi et or) salut et deux oreilles
-J.M. Manzanares (coquelicot et or) Oreille et silence après avis
-Miguel Angel Perera (vert rainette et or) silence et silence.
El Juli tirera un maximum du faible et insipide premier. Face à son second, noble mais fade, il en sortira une faena construite et parfaitement ajustée en faisant croître l'intérêt jusqu'à l'estocade.
Manzanares coupera une oreille au second, le plus intéressant du lot, grâce à une muleta efficace et allurée et une conclusion sans faille. L'alicantino par contre s'embrouillera quelque peu face au cinquième.
MA Perera touchera le pire lot semblant peu inspiré et absent, donnant des passes sans ame, tuant de lames basses.
 
Cristian Escribano triomphe
 
Le jeune becerrista de Tolede ne laissa pas passer la chance d'hériter du meilleur becerro du Lartet (Paul et Jérôme Bonnet), honoré d'une discutable vuelta al ruedo, pour lui couper deux oreilles et gagner le droit de combattre le quatrième. Ce qu'il fit avec les mêmes excellentes dispositions. T. Dufau toucha un becerro violent et querencioso qu'il eut du mal à retenir. C. Ortiz réussit lui à contenir et à dessiner par moment de belles séquences devant un Lartet inlassable coureur qui ne s'arrêta jamais.
-Thomas Dufau (porto et or) Une oreille
-Cayetano Ortiz (eau de rose et or) Une oreille
-Cristian Escribano (blanc et or) Deux oreilles et oreille
Salut d'El San Gilen après un tercio de banderilles ou il souffrit d'une violente chute. Salut de Jérôme Bonnet à la fin
 
Despedida montoise réussie pour P. Liria
 
Clôture de La Madeleine avec les adieux au Plumaçon de Pépin Liria et de l'emblématique alguazil Robert Soldevilla en place depuis le 18 juillet 1948. Six toros de Victorino Martin formant un lot irrégulier mais dans l'ensemble bon pour les toreros, prenant certes tous deux piques mais avec un seul vraiment brave, le second, ovationné par le public. La sortie à hombros du mayoral aux cotés du murciano ne s'imposait pas des plus. Quatre oreilles certes, mais hormis les deux tercios de banderilles d'Antonio Ferrera, le reste fut fait avec un certain " recul "
-Pépin Liria (praline et or) Oreille et oreille
-Antonio Ferrera (rouge et or) Oreille et silence
-Luis Bolivar (vert algue et or) Oreille et silence
Salut des banderilleros C Casanova et A. Cervantes au 4°. Adieux carnavalesques finals pour R. Soldevilla.
P. Liria toucha le meilleur lot qu'il toréa avec beaucoup de temple. Un triomphe sympathique pour l'un des plus vaillants toreros de ces dernières années.
A. Ferrera n'a pas sut profiter des qualités de ses deux adversaires, plus compliqué et très armé son second, affichant de l'envie, mais celle-ci l'entraînant dans ses cotés brouillons. L. Bolivar dessina un bon trasteo face au léger 3° mais sans vraiment s'engager et échoua devant le dernier plus enclin a réfléchir et à chercher qu'a se livrer.
 
Lunel : La Feria du novillo
 
Déception avec les novillos
 
Elle débuta le samedi par une novillada fournie par les deux fers de Patrick Laugier, " Paradis " d'encaste " Cebada Gago " et " Piedras Rojas " d'origine " Marques de Domecq ". Ce lot fut bien présenté mais très réservé et violent. Le dernier, un magnifique exemplaire fut remplacé après s'être cassé la corne juste avant les piques par un novillo de Roland Durand, très mobile et avec lequel Miguel Angel Delgado, dirigé par Tomas Campuzano, réalisa les deux plus belles faenas de l'après-midi.
-José Carlos Venegas (azur et or) 1 Avis avec Silence et Silence
-Marco Leal (noir et or) Silence et Silence
-Miguel Angel Delgado (bleu turquoise et or) 1 oreille et 1 oreille
Sortie à hombros pour ce dernier qui reçu le prix Philippe Thiers pour ses bonnes prestations.
 
Pages-Mailhan de respect
 
Le dimanche : Sérieuse novillada du fer de Pages-Mailhan avec un lot de novillos 100 % d'origine " Yonnet " de très belle présentation, avec une certaine noblesse et surtout de la caste devant lesquels les trois novilleros manquèrent de technique sauf Alberto Lamelas qui présenta plus de métier que ses deux compagnons avec le lot le plus compliqué et qui reçu le prix André Rebuffat.
-Alberto Lamelas (archeveque et or) Salut et Vuelta
-Juan Luis Rodriguez (rose et or) 1 Avis avec Silence et Vuelta
-Fernando Tendero (argile et or) 1 Avis avec Silence et Silence.
 
Châteaurenard
 
Réussite malgré la tempête
 
 
Beau temps puis pluie diluvienne au 3ème et pluie intermittente par la suite.
-Antonio Ferrera : (saumon et or) : silence - 2 oreilles et la queue symboliques
-Marc Serrano : (bleu roi et or) : silence après avis - 2 oreilles
-Francisco Javier Sanchez Vara : (bleu de France et or) : 2 oreilles - aplausos
Six toros de los Bayones, formant un très bon lot, très bien présenté, homogène, supérieurs les 4ème gracié et 5ème honoré d'une vuelta posthume. Ils ne seront pas banderillés dans une piste détrempée pour des raisons de sécurité.
A. Ferrera hérita du moins facile mais il sut en tirer profit. Après l'orage et une légère pique, sans banderilles, l'extremeño réalise une grande faena à base de magnifiques séries à droite. Le public bon enfant en redemande et le maestro s'éternise jusqu'à la demande d'indulto. Devant le refus du président, les passes recommencent et le public applaudit …jusqu'à voir tomber le mouchoir orange !
M. Serrano verra son premier s'éteindre et tout aller à menos. Avec le meilleur de l'encierro, le nîmois nous sert de grandes séries à droite d'une grande profondeur. Nouvelle tentative pour faire fléchir le président pour un nouvel indulto mais cette fois le maestro fût contraint d'en terminer avec une entière très engagée et très efficace. Sanchez Vara réalisa sous une pluie diluvienne une première faena très variée, exprimant largement son toréo. Son second trasteo s'avérera un peu électrique.
 
Beaucaire
 
Les " Pablo Mayoral " plombent la course
 
Six novillos diversement présentés mais manquants de beaucoup de race et de forces, surtout les quatre premiers, ce qui mis une chape de plomb sur les arènes Paul Laurent, le public restant endormis pour les deux derniers, un poil plus intéressant, ne goûtant pas au toreo du mexicain M. Aguilar
-Marco Leal (violette et or) Silence et salut après avis
-Mario Aguilar (bleu roi et or) Silence et salut après avis
-Sergio Pulido (fushia et or) Silence après avis et silence après avis
 
Alberto et les Monteviejo
 
Changement de décor avec les superbes novillos " vega villar " qui posèrent des difficultés aux trois novilleros mais qui sans douter, étaient parfaitement toréables. Démonstration faite par Alberto Lamelas, ce que ne put faire C. Juan malgré tout son courage et encore moins E. Guillen sans recours. Mais il fallait rester devant ces solides et forts guerriers qui avant de s'élancer regardaient alternativement l'homme et le leurre. Au cheval les 1er et 5eme seront les seuls à vraiment s'employer, les tercios de piques ayant été réalisés à peu prêt correctement.
-Camille Juan (aubergine et or) Salut et salut
-Enrique Guillen (violette et or) Silence et silence
-Alberto Lamelas (archevêque et or) Oreille et vuelta
 
Alberto et les Victorino
 
 
De l'age, de nov. 2002 à fév ; 2003, du poids, de 538 à 725 kgs, de la mobilité, un lot disparate, bien armé en général et fort ou seul les 3° et 6° se mirent en valeur au cheval, mais apportant un intérêt soutenu à la course d'autant que devant un petit et frêle mais ô combien fort torero est apparut, Alberto Aguilar, triomphant avec forces des ses deux adversaires de 665 et 671 kgs. Et ceci sans avoir toréé depuis son alternative en 2006. Le sixième " bondadoso " fut honoré d'une vuelta posthume, mais elle valait plus pour l'ensemble de la course que pour ses propres qualités
-Fernando Robleño (blanc et or) Oreille et silence
-Luis Bolivar (blanc et argent) Oreille et silence
-Alberto Aguilar (bleu ciel et or) Oreille et oreille
Prix du meilleur picador à Gaben Rehabi au 3° (cuadrilla A. Aguilar), meilleure faena à A. Aguilar au 3°. Le torero de Madrid invitant le mayoral a partager son second tour de piste.
F. Robleño et L. Bolivar se montreront à leur avantage devant leur premier et bien plus discret face à leur second.
Efficace avec la cape, sincère avec les banderilles, A. Aguilar a apporté en plus la touche " Meca " à ses tercios de piques, A. Aguilar embarquera à merveille ses Victorino seulement un peu géné par sa petite taille pour estoquer deux adversaires plus grand que lui.
 
Orthez
 
En matinée, quatre erales compliqués d'Alma Serena mettront à l'épreuve les trois becerristas. Sergio Blanco (vuelta et vuelta) Sergio Flores (salut) Mario Perez Langa (oreille pour son énorme gana)
 
Deux oreilles pour I. Vicente
 
Le lot des Frères Jalabert a déçu après l'excellente corrida de l'an passé. Pas en terme de présentation, le lot était très bien roulé, mais en comportement. Souvent juste de forces, surtout le premier, ils prirent neuf piques pas très appuyées mais avec de bons principes, ils affichèrent quelques complications excepté le trés noble 4°, manquant dans l'ensemble de transmission.
-Ivan Vicente (azur et or) Silence, deux oreilles et vuelta
-Paul Abadia " Serranito " (opaline et or) Silence après avis et silence
-Joselito Adame (coquille d'œuf et or) Oreille après avis
Petit triomphe pour I. Vicente qui l'obtint face à un noblissime quatrième toro. Serranito a montré quelques gestes très élégants mais trop isolés. Le meilleur moment si l'on peut dire, fut l'estaconazo porté par J. Adame en se faisant prendre très sévèrement en portant cette estocade qui valait à elle seule une oreille.
 
Tyrosse
 
Oreille pour El Fundi
 
Six toros de José Escolar Gil, très bien présentés finement armées avec beaucoup de caste, pour 13 rencontres au cheval mais sans vraiment s'employer, un lot certes compliqué mais que le public n'a pas jugé à sa valeur.
-José Pedro Prados " El Fundi " (vert pré et noir) - Salut et Oreille
-Rafael Rubio " Rafaelillo " (rose et Or) - Silence après avis et Silence
-Julien Lescarret (Vert Empire et Or) - Silence et silence
El Fundi avec sa grande expérience a sut lidier deux adversaires compliqués dont il tira le maximum avec beaucoup de facilité. Rafaelillo ne se montra pas dans son meilleur jour et les toros lui prirent le dessus J. Lescarret fit preuve de courage et de volonté

 

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