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  La Temporada de Toreria
 
Mai
 

Feria de Palavas

1ere : Le meilleur pour FJ Sanchez Vara
 
Corrida du fer de Piedras Rojas, propriété de Patrick Laugier, un lot bien fait quoiqu'un peu desigual, avec deux superbes spécimens, les 1er et surtout 6eme, digne d'une arène de première. Trois toros de 4 ans et trois de 5 ans (2°, 3° et 4°) sortant avec de la présence, se comportant dans l'ensemble bien face à la cavalerie, mieux les trois premiers, le troisième poussant jusqu'à la chute du groupe équestre. Par la suite un certain manque de force et de race ont mis un bemol au bon fond de noblesse du lot.
-Juan José Padilla (blanc fleuri et or léger) Oreille et oreille
-Francisco Javier Sanchez Vara (crème de lait et vieil or) Vuelta et oreille
-Mehdi Savalli (tabac et or) Silence et salut
Quatre Piedras Rojas sur six ont été applaudis à l'arrastre, les premiers et dernier à leur sortie. JJ Padilla bien qu'ayant coupé deux oreilles est sorti à pieds.
Padilla dans son registre particulier tiendra bien son rôle de chef de lidia et se montrera bien disposé, même si à la fin de ses deux faenas, il tombera dans son travers. FJ Sanchez Vara manquera d'un peu de décision face au second mais face au cinquieme le torero de Guadalajara réalisera une faena efficace, liant de méritoires séries à droite, imposant peu à peu sa muleta. M. Savalli, lui, est apparu bien absent alors que pour lui les contrats à venir sont à gagner toro après toro.
 
2eme : El Juli et Juan Bautista à hombros
 
 
 
Joselito Adame, victime d'une gastro, sera remplacé par un mano à mano El Juli - Juan Bautista. Six toros de Juan Pedro Domecq, bien roulés, armés légers avec un bon fond d'ensemble mais manquant de forces, certains beaucoup trop avançant péniblement au troisième tiers. Six toros, cinq petites piques et un simulacre, cinq tercios de banderilles à deux poses, mais une tarde agréable, menée rondement par les deux toreros qui tuèrent efficacement.
-Julian Lopez " El Juli " (bleu France et or) Silence, deux oreilles et oreille
-Jean Baptiste Jalabert " Juan Bautista " (vert sapin et or) Oreille, deux oreilles et oreille
Sobresaliente Morenito de Nîmes (rose et or) qui sera invité pour un quite au cinquième.
 
1er mai à Aire sur l'Adour
 
Non piquée matinale
 
Oreille pour un inconnu aux bonnes manières Angel Bravo devant des becerros de Los Manos, de présentation tout à fait juste, tandis que Thomas Bournel héritera de deux piètres collaborateurs En supplément le ganadero a offert un eral au tout jeune élève de l'école taurine de Nîmes Folco Julien
 
Ah ces Sepulveda !
 
 
Des nouveaux produits issus du nouveau sang Daniel Ruiz-Aldeanueva remplaçant les Atanasio. Beaux, voire très beaux de trapio comme ce fin sixième, ils n'ont vraiment pas révélés de grandes qualités en cours de combats. A. Lamelas, peu inspiré par le 1er, se fit prendre lors d'une porta gayola par le 4° laissant Roman Perez lui couper la seule oreille du jour. Encore vert, Ismael Cuevas montrera quelques bonnes manières face à son second qui, pour l'encourager, lui infligera une rouste mémorable et spectaculaire.
-Alberto Lamelas (rouge fraise et or) Silence et blessure
-Romain Fluet " Roman Perez " (bleu turquoise et or) Vuelta, oreille et silence
-Ismael Cuevas (tabac et or) Silence et salut
 
Feria d'Ales
 
1ere : Pas grand-chose à retenir …
 
… Si ce n'est une superbe pique, très bien prise par le 4eme toro des Héritiers de Christophe Yonnet et très bien donnée par Olivier Riboulet, le piquero de turno après une violente chute à la première rencontre. Pour le reste peu de satisfaction tant coté bétail, très bien présenté, bien que formant un lot peu homogène, et manquant profondément de caste malgré d'intéressants tercios de piques pour la plupart. Du coté des toreros ce ne fut pas très convaincant non plus excepté Robleño mais piètre tueur.
-Marc Serrano (bleu Alpine et or) Salut et silence après deux avis
-Fernando Robleño (archevêque et or) Silence et salut après avis
-Javier Valverde (bleu France et or) Silence et vuelta !! rapide.
 
Oreille pour T. Bournel
 
Quatre superbes becerros des Héritiers de François André qui se sont imposés face à deux apprentis novilleros pas assez expérimentés devant du bétail mobile et encasté.
-Andrés Rocha (blanc et or) Silence après avis et silence
-Thomas Bournel (bleu cobalt et or) Oreille et salut
Le portugais passera sans peine ni gloire, tuant de plus très mal. Le nîmois offrira les meilleurs gestes de cette matinale face au dernier du lot
 
2eme : Vuelta pour un manso de gala …
 
 
…Manso con casta certes, mais qu'il a fallut courser avec la cavalerie pour le piquer et qu'un président mal inspiré honorera d'un tour de piste conspué par le public. Après avoir fait sonner le troisième avis alors que le toro, touché a mort luttait depuis deux bonnes minutes, la pétition du public pour une oreille pour Rafaelillo se convertit en mouchoir bleu !!! Mais hormis cet incident, la corrida cinqueña de Dolores Aguirre, mansa à divers degrés, donna un jeu très intéressant par sa caste, sa mobilité et sa robustesse. D'un très beau tamaño le lot pêcha par quelques toros aux armures douteuses sous le regard de la ganadera présente à Ales. Si le Rafaelillo se mit particulièrement en valeur, ses compañeros de cartel ont affiché leurs limites, surtout D. Lopez-Chaves particulièrement à la dérive.
-Rafael Rubio " Rafaelillo " (malabar et or) Oreille et vuelta après trois avis
-Domingo Lopez Chaves (bleu électrique et or) Silence après avis et silence
-Francisco Javier Sanchez Vara (neige et or) Salut et vuelta après avis.
 
Feria de Nîmes
 
1ere : Pouvaient mieux faire …
 
Les toreros, certes, mais aussi les toros de Victorino Martin, forts physiquement, âgés de cinq ans, voire cinq ans et demi, mais hormis les deux derniers, et surtout le sixième, un " victorino " dans l'âme et le trapio, ils manquèrent de forces et de tempérament. Notation correcte aussi pour le troisième, qui fut applaudit à l'arrastre comme les deux ultimes.
-Pépin Liria (vert empire et or) Silence et bronca
-Antonio Ferrera (rouge et or) Salut et salut après avis
-Marc Serrano (framboise et or) Silence après deux avis et silence après avis
Ovation à P. Liria après le paseillo pour sa dernière corrida nîmoise qui ne restera pas dans les annales.
A. Ferrera realisera le meilleur de l'après-midi sur l'excellente corne gauche du cinquieme. M. Serrano se vite deborder par le troisieme Mais face au dernier qui alla cinq fois au cheval après avoir descendu le varilarguero à la 1ere, avec énormément de courage, le nîmois s'arrima pour combler son manque d'oficio à ce niveau, devant un tel adversaire, et sans une mise à mort déficiente …
 
2eme : Grande novillada de Fuente Ymbro
 
 
Et s'il fallait décerner un trophée pour cette longue matinale, c'est à Ricardo Gallardo, l'éleveur, qu'il fallait l'attribuer. Le prix de la Cape d'Or a été remis en piste à la fin de la course à A. Espla, non sans une certaine contestation. Si les deux premiers furent trop juste de forces, le lot, très joli, d'excellentes qualités, généralement bien mis en suerte, fut encasté et noble, bravito aussi mais économisé au cheval, sauf le sixième qui alla gaillardement trois fois au combat. Exceptionnel de classe et de noblesse, le cinquième fut fort justement honoré d'un tour de piste posthume après une forte pétition d'indulto. Dommage que les quatre garçons restèrent plus ou moins en dessous de leurs adversaires.
-Camille Juan (framboise et or) Silence après avis et oreille après deux avis, vuelta au novillo
-Marco Leal (bleu nuit et or) Salut après avis et silence, applaudissements au novillo
-Abel Valls (archevêque et or) Salut après avis et silence
-Alejandro Esplá (tabac et or) Oreille, ovation au novillo et salut.
Camille Juan mit tout son cœur et toute son envie face au cinquième, le mettant superbement en valeur, liant, sans rompre de longues séries sur chaque corne. Le second, très sollicité aux deux premiers tiers eut beaucoup de mal à avancer dans l'excellente muleta de M. Leal. Avec le cinquieme,le genio dépassa l'agressivité et tout se compliqua très vite.Trop grand physiquement, A. Valls ne laissera pas un grand souvenir bien que sa muleta fut bien maniée. Et comme il tue mal…
A. Esplà a séduit par une certaine personnalité et quelques expressions de son illustre père, mises en valeur devant l'excellent mais plus facile quatrième. Le dernier, plus encasté le promena quelque peu.
 
3eme: El Juli et S. Castella aux sommets
 
 
Le madrilène ressucitant le 1er qu'il aimanta jusqu'au dernier souffle (deux oreilles) et J. Conde au 4° avec sa gestuelle qui irritent certains, mais aussi quelques enchaînements baroques, personnels et beaux (deux oreilles aussi !!) ont quitté à pieds l'amphithéâtre nîmois sous l'ovation du public tandis que le torero français, énorme face au sixième auquel il coupa les deux oreilles et la queue, passait à hombros par la porte des consuls, les arènes, pleines jusqu'à la gueule le fêtant à sa juste valeur. Et pourtant quand le premier Garcigrande s'eteignit après les banderilles, on repensa aux désastres de ce fer connus cette saison à Arles et Barcelone entre autre. Mauvaise tenue aussi pour le cinquième qui s'arrêta très vite mais les quatre autre de ce lot correctement présenté, léger, avec de bonnes impressions au modeste premier tiers, donnèrent suffisamment de jeu pour connaître une tarde triomphale que le palco généreux surenchérit avec au moins une oreille en trop pour le malagueño et le biterrois et une vuelta pour le moins surprenante pour le sixième d'une grande noblesse mais ….
-Javier Conde (Cendres et argent) Silence et deux oreilles après avis
-Julian Lopez " El Juli " (vin de La Rioja et or) Deux oreilles et silence
-Sébastien Castella (archevêque et or) Deux oreilles et trophées maximum après avis
Curro Molina saluera pour ses banderilles au sixième. Oublié José Tomas !! et les tarifs de gala passèrent mieux.
 
4eme : Deux oreilles pour M.A. Perera
 
Six toros de Lorenzo Fraile, deux du fer " La Ventana del Puerto " (1er et 2°) et quatre de celui du " Puerto San Lorenzo ", formant deux lots distincts, plus " Atanasio " les 3°,4° et 5°, plus charpentés, plus encastés et plus solides, mais l'ensemble ne restera pas dans les annales, bien meilleur le cinquième, ovationné à l'arrastre.
-Jean-Baptiste Jalabert " Juan Bautista " (ciel del rocio et or) Silence après avis et salut
-Miguel Angel Perera (bleu électrique et or) Salut après avis et deux oreilles
-Alejandro Talavante (lilas et or) Silence après avis et oreille
Perera ira déclencher les hostilités en réalisant un quite par gaoneras millimétrées au torito d'ouverture de Juan Bautista. Le premier combat de l'arlésien ne décolla jamais et comme il semblait démotivé au cours du second… Perera s'adapta au faible second avant d'hériter du meilleur toro de la course, pesant avec sa muleta pour l'amener à un final de proximité. Dommage que l'épée bien basse ne fut pas à la hauteur du reste … Talavante balbuciera face au troisieme avant de s'arrimer avec fermeté devant le dernier pour en tirer des naturelles de valeur.
 
5eme : Oreilles pour Ponce et Castella mais …
 
… une corrida matinale qui ne restera pas dans les souvenirs. Un lot de toros de Zalduendo, anovillado, avec plusieurs cornes suspectes et donnant très peu de jeu au dernier tiers malgré une grosse économie de pique, voire aucun, excepté le troisième, un excellent toro, ovationné à l'arrastre, qui eut la malchance de tomber sur Cayetano. Et comme tout alla à menos … les trois derniers Zalduendo étant sifflés sur le chemin du desolladero…
-Enrique Ponce (vert de gris et or) Oreille et salut après avis
-Sébastien Castella (réglisse et zan) Deux oreilles !! et salut après avis
-Cayetano Rivera Ordoñez (blanc et or) Salut et silence après avis.
Curro Molina saluera pour ses banderilles au second. S. Castella quitta le ruedo à pieds malgré ses deux trophées.
Le premier succombera à la superbe muleta de Ponce, au cours d'une faena belle et ajustée mais manquant de rythme. Le quatrième se défendit sur place et le torero de Chiva insista tant pour aller au bout de … rien.
Face au second, encasté, S. Castella batira une faena variée mais de mas a menos à cause de la faiblesse du toro qui après l'estocade, luttera longuement jusqu'à … l'obtention d'un second trophée contesté. Au cinquième faible le biterrois arrachera d'inespérées séries droitières.
Cayetano eut le meilleur lot, surtout avec le troisième qui venait de loin avec alegria et un bon fond de caste. Le fils de.. et petit-fils de.. abrégea à la surprise générale, alors que le Zalduendo demandait une suite. Face au dernier par contre, un toro faible, éteint, soso et sans intérêt, il aligna une multitude de passes sans saveur..
 
6eme : La caste des toros d'El Pilar et S. Castella
 
 
Sûrement la corrida la plus intéressante de cette feria grâce au lot de toros d'El Pilar dont un Moises Fraile (4°), encasté, avec du tamaño et une présentation correcte pour une corrida marquée par la blessure de Tejela, la vuelta du 5°, " Dudito " et l'arrimon de S. Castella face au manso con casta sortie en dernière position.
-Sébastien Castella (bleu piscine et or) Silence après avis, oreille et oreille après avis
-César Jiménez (purissima et or) Salut après avis et oreille après deux avis
-Matias Tejela (rouge basque et azabache) deux oreilles avec grave blessure.
Curro Molina saluera au 4° pour ses banderilles.
S. Castella restera anodin face au premier et grâce un final encimista à sa seconde faena, conclue au 3eme essai, on lui offrira une oreille fortement et justement contestée, cachée. Le biterrois regagnera le burladero sans faire de vuelta. Face au dernier, le toro que Tejela ne put tuer pour cause de blessure, il coupera une grosse oreille après un combat de chef face à un manso encasté et agressif qui cherchera à faire mal tout au long de sa lidia..
C. Jiménez touchera le meilleur lot. Le madrilene manquera de profondeur face à son 1er. Son second prendra trois piques en brave avec une chute spectaculaire de la cavalerie au premier assaut. Il le citera de loin pour l'embarquer avec élégance dans des séries vibrantes mais la suite sera plus inegale avant une pétition d'indulto.
M. Tejela était animé d'un esprit conquérant, trop même face à un toro de race, ce qui lui valut de se faire souvent accrocher. Brouillon et nerveux, il se fit prendre de manière impressionnante avec deux grosses trajectoires dans le bas ventre. Malgré ce il reprit l'estoque pour tuer son adversaire avant de gagner l'infirmerie, les oreilles étant données à la cuadrilla.
 
7eme : Déception matinale
 
Bien commencée cette corrida de JP Domecq, légère, bien faite et correctement présentée, s'est poursuivit dans un intérêt décroissant du fait du manque de force et de race de la plupart des toros. L'excellent premier, " Camarero " fut honoré d'une vuelta posthume et le second ovationné à l'arrastre … Juan Bautista confirma son état actuel, El Cid fut mieux avec son second et JM Manzanares n'eut aucune option.
-Jean Baptiste Jalabert " Juan Bautista " (savon à l'huile d'olive et or) Salut après avis et silence
-Jésus Manuel Salas El Cid (bleu EDF et or) Oreille et salut après avis
-José Maria Manzanares (bleu GDF et or) Silence et silence
Le 1er Juanpedro afficha d'entrées des qualités, y comprit au cheval qu'il fit tomber deux fois. Noble, mobile avec beaucoup de classe, il chargea la muleta de Juan Bautista au cours d'une faena, bien construite, de meilleur son sur la gauche, mais plus approximative sur le final. Le noble mais faible cinquième, afficha son manque de " sel " et comme l'arlésien ne put en rajouter, la faena résulta fade et insipide.
Le second torito afficha de grandes qualités morales dans la muleta du Cid qui fit plus dans le quantitatif que dans le qualitatif. Dommage que l'épée trahit l'andalou au terme de sa seconde faena de grande qualité ou il domina un bon toro certes mais qu'il améliora surtout sur le piton gauche.
Les deux toros de JM Manzanares affichèrent de bons principes face à la cavalerie mais arrivèrent complètement éteint au dernier tiers, n'offrant aucune possibilité de faena à l'alicantino.
 
8eme : Une Miurada à vite oublier
 
 
Manquant de race et amputé de deux toros pour handicap physique, les Miura, de plus de 5 ans, ne laisseront pas un grand souvenir de leur passage nîmois. Les deux sobreros de Garcia Tabernero Orive (4°bis et 6°bis) donnèrent finalement un peu plus d'intérêt que les titulaires. El Fundi confirma son statut actuel imposant sa muleta aux 661 kgs du 1er , ne rompant jamais et s'imposant après un apre combat au sobrero numero un. Padilla se joua du public surtout face au cinquième excellent à droite tandis que Rafaelillo apparut plus courageux qu'efficace avec un lot peu propice
-José Pedro Prados " El Fundi " (Bordeaux et or) Oreille après avis et oreille
-Juan José Padilla (saumon et azabache) Silence et oreille
-Rafael Rubio " Rafaelillo " (menthe et or) Salut après deux avis et silence
J. Mora saluera au 3° pour ses banderilles, El Fundi Et Padilla se les partageront sur leur premier toro.
 
9eme : D. Ventura et A. Montes triomphent
 
Six toros de San Pelayo, propriété du Niño de la Capea, donnant plus ou moins de jeu, pour la confirmation d'alternative d'Alvaro Montes.
-Alvaro Montes : Deux oreilles et salut
-Diego Ventura : Deux oreilles et oreille
-Leonardo Hernandez : Salut et oreille
 
10eme : Triste fin de feria
 
Due en grande partie par les toros de Jandilla, manquant de force et de race, le pire lot, complément éteint au dernier tiers sera pour El Juli, les deux autre pour Perera, noble certes, étaient soso, chargeant au ralenti, ne transmettant aucune émotion. Honnêtement présenté, seul le dernier bien dans le type de la casa, ils prirent deux légères piques, bravito le second d'El Juli. P.H.de Mendoza eut à combattre deux toros de Sanchez y Sanchez qui lui donnèrent du bon jeu, mais il alla curieusement à menos et tua mal. Et comme il pleuvait sous un ciel gris, seul le marchand de ponchos avait le sourire.
-Pablo Hermoso de Mendoza : Oreille et silence
-Julian Lopez Escobar " El Juli " (lie de vin et or) Silence et silence
-Miguel Angel Perera (vert rainette et or) Oreille et silence après avis
Sobresaliente : Morenito de Nîmes qui fit un quite au cinquième. El Juli fut injustement sifflé à sa sortie par une grande partie d'un drôle de public..
 
Feria de Vic Fezensac
 
Un départ morose !
 
Novillada de 11h00 avec déception côté bétail avec un lot de Perez de la Concha magnifique de présentation avec des robes typées grises et de belles armures. Malheureusement côté moral pas mal d'aspérités difficiles à gommer sans un métier affirmé et encore. A. J. Ferreira a semblé très peu à l'aise y compris dans la pose des palos ou d'habitude il excelle. Face à deux coriaces le Portugais a, de plus, failli épée en mains. El Santo " pose des palos de belle façon mais cafouillages et doutes au cours de ses deux prestations. M. Leal qui venait en remplacement d'Alberto Lamelas heritera d'un premier criminel qui se révèlera très indélicat des deux bords. Le lourd sixieme sera protesté pour boiterie et l'arlesien offrira une faena mitigée servie au novillo qui ne passe plus et fléchit souvent.
-Antonio Joao Ferreira (cobalt et or) Silence et silence
-Julien Dusseing " El Santo " (rose et or) Salut après avis et silence
-Marco Leal (violet et or) Silence après avis et silence
 
Les estampes des Monteilles
 
 
Honnêtement banderillé le premier d'El Fundi, beau et armé large, ne sera compris qu'en fin de faena. Désarmé au capote et bonne volonté face à son second dont les pechos de fin de faena faisaient frémir. Faena finalement assez quelconque pour Rafaelillo mais faena assez propre pour faire tomber l'oreille. De son second, aussi allègre qu'un bloc de marbre, le maestro ne tirera que bien peu de choses malgré bon vouloir et danger sournois. Toujours aussi souriant, J. Lescarret ne sera pas à la fête face à un premier castano très armé auquel il tentera un trasteo gêné par le vent. Bonne faena guerrière face à son second astifino, magnifiquement banderillé par un Chano en super forme, public debout, et lame en se jetant valant bien un trophée. Allant volontiers au cheval mais sans pousser vraiment ou sans grand style on se plaît à penser à ces Margé exploités en d'autres mains …
-José Pedro Prados " El Fundi " (vert anglais et or) Oreille et oreille)
-Rafael Rubio " Rafaelillo " (grenat et or) Oreille et silence)
-Julien Lescarret (noir et or) Salut après avis et oreille).
 
Enfin un concours digne de ce nom !
 
 
Corrida-concours avec des ganaderos jouants le jeu, présents pour la plupart, ayant envoyé en terre Vicoise un bel exemplaire de leur élevage. Un Miura caramel, typé, splendide pour J. Valverde qui ira par trois fois au cheval sans grande classe. Quelques bonnes séries avec beaucoup de voix et atravesada de gala. Excellent et bien roulé son second de Victorino Martin sera reçu à l'économie au capote avant d'aller lui aussi par trois fois au cheval sans trop de conviction. La faena vaudra bien quelques notes de musique des " Armagnacs " avant une lame caida minimisant le succès. Luis Bolivar sera le héros de cette superbe matinée. Le Colombien joue le jeu, met en suerte " Hurracan " N°44 de La Quinta face à Ismael Bueno (prix au meilleur picador). Quelle émotion de voir ce splendide cardeno s'élancer droit par quatre fois et de plus en plus loin sur la monture ! Brindis au public et douce faena des deux bords servie à un tio méritant naturellement le prix au meilleur toro. Beaucoup plus violent son second de Fidel San Roman recevra trois puyazos sévères avant une belle bagarre et une lame déficiente. Serranito s'enverra un Prieto de la Cal, typé maison, accueilli par deux largas. La faena comportera de bien jolies séquences servies avec naturel mais les lames ….. Protesté pour boiterie, son second de Charro de Llen, s'éteindra peu à peu malgré une certaine envie de bien faire du torero de Zaragoza
-Javier Valverde (rouge et or) Silence et vuelta protestée
-Luis Bolivar (vert olive et or) Oreille et salut
-Paul Abadia " Serranito " (rose et or) Silence après avis et silence
 
Adelaida déficients
 
Après le succès de leurs frères ici même l'an passé on attendait beaucoup des pupilles d'Adelaida Rodriguez. Réellement magnifiques de présentation et d'armures ils se sont finalement révélés assez fades malgré des sorties tonitruantes et présentaient pour certains une faiblesse ennuyeuse. A. Ferrera a essuyé les plâtres de la mauvaise humeur des spectateurs parfois injustes. Palos spectaculaires avec Vara et faena qui s'améliore dans le terrain de chiquerros. C'est face à son second, beau et fort, que le maestro entendra les insultes après avoir laissé son uhlan de service assassiner copieusement son adversaire. Conspué aux palos le maestro hésitera avant d'aller les poser. Nouveaux cris au cours d'une faena que certains trouveront trop profilée. S'illustrant aux banderilles Sanchez Vara restera certainement en deçà des possibilités de ses deux opposants. Faena sympa mais manquant d'engagement au premier et second trasteo dans un registre fade. Seul à tirer son épingle du jeu J. Castaño fera jouer quelques notes au cours d'une élégante première faena qui méritait bien la vuelta sanctionnée par une partie des arènes. Protesté pour boiterie son second ennemi ne lui permettra encore que quelques gestes épars et beaux.
-Antonio Ferrera (pétrole et or - silence et salut du callejon)
-Francisco Javier Sanchez Vara (blanc cassé et or - silence et silence)
-Javier Castaño (rouge et or - vuelta avortée et salut)
 
Un final de toute beauté
 
 
En tribune Jose Escolar Gil et en piste six précieux exemplaires de son élevage. De la race, de la bonne, du tempérament de toro-toro, de la bravoure sincère pour la plupart et le mufle au ras du sable dans les muletas de trois maestros de ce dernier jour. El Fundi n'aura pas su voir réellement les toros de la famille. Son premier bien roulé fléchit dans le capote, va prendre deux piques sans conviction et se révèle pas très clair à gauche. Fundi bagarre à droite le soso qui ne se livre plus. Son second saute dans les capes et va prendre deux forts puyazos et un plus léger. Palos quelconques du maestro et faena tres irreguliere. S. Aguilar joue du capote avec élégance par deux fois et, baissant enfin la main, la faena brodée du côté gauche est excellente. Au final huit statuaires et entière perçante. Haut et fin son second ira prendre avec envie deux forts puyazos et sèmera une certaine panique dans la cuadrilla. Faena au fil des cornes jusqu'à la voltereta spectaculaire suite à un excès de confiance, rehaussée de superbes naturelles. Fernando Cruz ne semblera pas prendre toute la mesure de ses adversaires. La première faena part bien puis s'effiloche rapidement et au cours de la seconde, après deux fortes piques cheval collé aux planches, le madrilène sera dépassé sinon par les événements du moins pas la caste vive du bel adversaire.
-José Pedro Prados " El Fundi " (azur et or) Salut et salut aux tercios
-Sergio Aguilar (lie de vin et or) Ovation après deux avis et oreille après avis
-Fernando Cruz (rouge et or) Salut et silence après avis
 
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