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  La Temporada de Toreria
 
Fevrier - Mars - Avril
 

Samadet

Premier triomphe pour Roman Perez
 
 
Six novillos d'Escudero de Calvo, joliment faits et de bon jeu mais hélas trop faibles. Superbe entrée
Pepe Moral (violet et or) - Silence et silence après avis
Ruben Pinar (prune et or) - Salut après avis et oreille
Romain Fluet " Roman Pérez " (rouge et or) - Oreille après avis et 2 oreilles
En matinée trois vaches des frères Bats en tienta aux mains déjà expertes de Mario Guirao, Tomas Dufau et Mathieu Guillon, ce dernier étant désigné comme triomphateur et ayant donc l'opportunité de tuer un novillo de Miranda de Pericalvo de bonne façon.
Triomphateur de ce 10 février, Roman Pérez qui coupera trois après deux faenas d'ou ressortait un beau professionnalisme. Le jeune maestro en veut et communique sa passion aux gradins qui s'enflamment pour de longues séries gauchères servies à son premier. Une oreille également pour Ruben Pinar après une seconde faena élégante au cour de laquelle il parviendra à maintenir l'invalide debout et à le faire collaborer. Pepe Moral n'aura pas trop compris ses deux novillos même en usant de la voix, trop peut être …
 
Vergèze
 
Des curés, pas des diables.
 
 
Pour ceux, toristas invétérés venus même parfois de loin, la déception fut grande avec les descendant de feu le Curé de Valverde, manquant plutôt de caste et de race, plus dans le type " Conde de la Corte " version juanpedro que dans celui élevé jadis par don Cesareo. Le sixième, et surtout le quatrième, le plus intéressant de l'encierro, étaient plus dans le type de la casa.
Guillermo Alban (bleu nuit et or) Vuelta por su cuenta après avis et salut après avis
Marc Serrano (bleu alpine et or) Silence après deux avis et deux oreilles !!
Sergio Aguilar (bordeaux et or) Vuelta après 2 avis et silence après avis
Le prix du meilleur torero sera remis à Marc Serrano, mais la plus forte impression torera du jour est à mettre à l'actif de S. Aguilar. Morenito d'Arles saluera au 5°. 9/10 d'arènes.
. Face au 4°, le plus sérieux et le plus enracé du lot, l'équatorien G. Alban jouera la carte du courage et du tremendisme, oubliant les fondamentaux, laissant la donne au toro qui lui prit peu à peu le dessus.
Sans s'imposer au noble 5°, M. Serrano se montrera un peu mieux que face à son 1er mais sans pour autant mériter une seconde oreille que seule sa peña pétitionna bruyamment.
Face au 3° faible et handicapé, S. Aguilar sut trouver le bon rythme et le bon sitio avec la main gauche pour avant un final par bernardinas risquées jusqu'à la voltereta. L'épée helas fut fatale au madrilène. Le dernier afficha un manque de race, se couchant, mais le matador fut prit violemment à la seconde de ses cinq tentatives d'estocade.
 
Arles : Une feria en hiver
 
Oreille pour C. Ortiz et vuelta pour LM Casares
 
-Ouverture matinale avec une novillada sans picadors des Frères Jalabert. Un lot sérieux mais varié de comportement, plus intéressants les deux derniers avec de la caste à revendre pour le sixième. Fort heureusement en ce vendredi " saint de glace ", les deux qui avaient du mordants sont tombés sur les becerristas les plus " puestos ".
-Fran Gonzalez de Valencia (coquelicot et or) Salut
-Sofiane Ben Al Derraman " Sofianito " de l'Ecole Taurine d'Arles (bleu roy et or) Salut
-Damian Castaño de Salamanca (rouge et or) Salut au centre
-Cayetano Ortiz de Béziers (vanille et or) Oreille
-Luis Miguel Casares de Valencia (bordeaux et or) Vuelta
-Steven Groux " Juanito " de l'Ecole Taurine d'Arles (rose et or) Salut
 
On pouvait s'attendre à mieux …
 
Surtout au niveau des toros, un lot bien présenté, avec de la tête mais manquant d'uniformité dans leur comportement, allant du brave au manso perdido, manquant surtout de race et de force. Deux de Samuel Flores (1 et 3) et quatre du fer de Manuela Augustina Lopez Flores. On espérait mieux aussi de Joselito Adame qui chercha le bon sitio, même avec les banderilles, deux toros durant, et sans jamais vraiment entrer dans la course. Ponce et son immense pouvoir, inventa deux faenas tandis que le Cid profita bien du peu que lui offrirent ses adversaires, surtout son 1°.
-Enrique Ponce (bleu piscine et or) Oreille protestée après avis et salut après avis
-Jésus Manuel El Cid (Bleu gitane et or) Oreille et salut
-Joselito Adame (Bleu roy et or) Silence et silence
 
Gaspillage, même si ….
 
… Les novillos de Gallon, d'origine Sampedro Hermanos, manquèrent dans l'ensemble d'un peu de fond et de forces. Trois sur six auraient du laisser leurs oreilles, le sérieux sixième et surtout le quatrième, le plus complet d'un joli lot, les autres, certes nobles, s'avérant trop faibles. Hélas, hormis certains moments personnalisés d'Oliva Soto, le reste s'avéra d'une triste banalité, les trois novilleros rivalisant dans l'à peu prêt, de manière parallèle ou cassé, prudente ou brusque, jamais dans le ton. Mas bafouillant surtout ses fins de faenas
-José Moral Fernandez "Pepe Moral" (coquelicot et or) Silence et vuelta après avis
-Alfonso Oliva Soto (rose et or) Silence après avis et silence après avis
-José Manuel Mas (tabac et or) Silence après avis et silence
. Le premier trophée "Culture taurine" a été attribué à JM Mas par les Chiquillos, il aurait du être déclaré "desierto.
 
Deux oreilles pour El Juli
 
 
Auteur de deux moments de toreo, le premier devant le seul toro qui tenait la route, le second en arrachant d'inimaginables muletazos à un bloc de marbre. Manzanares lui afficha d'excellentes dispositions mais tout comme Juan Bautista ne trouva guère matière pour s'exprimer. Le premier " Domingo Hernandez " fut en fait l'arbre qui cacha la foret, ou plutôt le désert car les cinq derniers exemplaires, dont un sobrero de Garcigrande, arrivèrent aux derniers tiers en ne proposant aucune options, par leur manque de race, race qui sembla s'évaporer après des tercios de piques souvent prometteurs. Le lot s'avéra présentable dans l'ensemble et on pourra toujours regretter que le 4° se casse la corne gauche en frappant contre un burladero après une sortie des plus mobiles.
-Julian Lopez " El Juli " (Porto et or) Oreille et oreille
-Jean-Baptiste Jalabert " Juan Bautista " (lie de vin et or) Salut et salut
-José Mari Manzanares (coquelicot et or) Salut et silence après avis.
Après le paseillo, remise de deux trophées 2007 à El Juli, le César Giron et le prix de la CTEM.
 
Marco Leal le retour
 
 
L'arlésien est revenu avec d'excellentes dispositions, sortant en triomphe, même si ses estocades auraient dues limiter le nombre de trophées (trois oreilles). Touchant le meilleur lot d'un joli et bon encierro d'Antonio Palla dominé par les 2°, 5° et 6° novillo, M. Leal a su en tirer un excellent parti. A l'inverse Ruben Pinar hérita d'un sorteo sans options. Quant à l'autre arlésien, Roman Perez il s'imposa avec un certain poder au dernier, le plus sérieux de cette excellente novillada matinale. Coté piques, de bons principes mais écourté pour raison de forces.
-Ruben Pinar (vert rainette et or) Vuelta après avis et salut
-Marco Leal (bleu roy et or) deux oreilles et oreille
-Romain Fluet " Roman Perez " (bronze et or) Salut et oreille après avis et forte pétition de la seconde.
" Racheador " le second novillo de Palla fut honoré d'une vuelta posthume, un peu généreuse tandis que le mayoral fit la vuelta avec Marco Leal à hombros.
 
Adelaida Rodriguez : La déception
 
Six plus un toros d'A. Rodriguez bien présentés de comportement divers mais unanimes dans la médiocrité, dans une arène paraissant la banquise polaire de part le froid sibérien qui conclut cette journée à la lumière des projecteurs. Si Uceda Leal toucha un lot insipide, il ne fit pas non plus de gros efforts pour en améliorer le rendement. A. Ferrera lui joua plus de la voix que de la muleta pour conquérir le public plus que ses adversaires. Quant à M. Savalli, il termina dans un imbroglio néfaste après que le palco lui ai changé son second toro qui s'était cassé une patte au cours du tercio de banderilles. Y a t il quelqu'un qui connaissait le règlement au palco. Et comme il faisait très froid, très nuit et que l'arlésien se fit déborder et qu'il tua en longueur ....
-José Ignacio Uceda Leal (bleu ciel et or) Silence et silence
-Antonio Ferrera (cacao et or) Oreille et oreille après avis
-Mehdi Savalli (fushia et or) Oreille et silence après avis.
 
Mendoza et Ventura à hombros
 
Grosse entrée pour cette traditionnelle corrida de rejon qui s'est déroulée sous le soleil, frais quand même. Six toros annoncés "Carmen Lorenzo" mais une mezclada du Niño de la Capea, avec du physique mais très peu d'armures donnant dans l'ensemble du bon jeu et qui permirent un très bon résultat final du festejo.
-Luis Rouxinol Silence et vuelta
-Pablo Hermoso de Mendoza Deux oreilles et salut
-Diego Ventura Oreille et oreille
 
Fundissimo
 
 
Le madrilène a signé face à une intéressante corrida de Miura, l'une de ses meilleures faenas, la plus accomplie de toute la feria face à " Ermitano ". Et comme la valeur de l'oreille, baisse avec le temps qui passe, il fut récompensé d'un seul trophée, tout comme ... Sanchez Vara face au dernier et qui pourtant fut très loin d'El Fundi en ce lundi de Paques. Six toros de Miuras, certains âgés, donnant du jeu dans l'ensemble, malgré un certain manque d'agressivité au dernier tiers, le plus compliqué et de loin échu à Rafaelillo en second. De la charpente dans l'ensemble avec quelques belles têtes et trois toros applaudis à l'arrastre, les second, quatrième et sixième. Pour les aficionados a los toros, un lot plutôt descafeinado.
-José Pedro Prados " El Fundi " (rouge et or) Salut après avis et oreille après avis
-Rafael Rubio " Rafaelillo " (bordeaux et or) Vuelta après avis et silence après avis
-Francisco Javier Sanchez Vara (bleu mer du nord et or) Vuelta et oreille
El Fundi et Sanchez Vara partageront les banderilles de leurs premiers adversaires.
 
Aignan
 
En matinée : grave blessure de Thomas Duffau
 
Et on a frôlé la tragédie dans cette non piquée matinale à Aignan. Le jeune landais a été pris au premier muletazo par son second novillo qui lui a infligé une terrible cornada dans la cuisse droite, la veine saphène ayant été touchée et l'artère fémorale évitée de peu. Quatre becerros de Pierre Marie Meynadier, nobles mais justes de forces. L'arlésien Tomasito a confirmé son gros potentiel, toréant avec profondeur et goût mais a peché avec l'épée par deux fois. (Silence et silence). Thomas Duffau s'était montré excellent devant son premier eral mais tua lui aussi mal. Après l'accident Tomasito liquida le Meynadier
 
El Fundi et J. Valverde à hombros
 
Inégaux mais très bien présentés, les toros d'Antonio San Roman se sont avérés toréables même s'ils leur manqua caste et bravoure pour l'essentiel, avec une vuelta généreuse pour le 4°
-José Pedro Prados " El Fundi " (vert empire et or) salut au tiers et deux oreilles
-Javier Valverde (Bleu France et or) deux oreilles et silence
-Julien Lescarret (vert pastel et or) silence et silence.
Temps hivernal et grosse entrée.
El Fundi signera face au quatrième une superbe faena, empreinte de profondeur et de domination, offrant même à son adversaire le droit de faire un tour de piste posthume. Le madrilene avait tiré le meilleur du decasté premier
J. Valverde, après un début de faena hésitant, finira par s'entendre parfaitement avec son adversaire, liant de superbes enchaînements avant de tuer très efficacement pour s'assurer un triomphe. Son second San Roman avait moins de fond et il tua mal.
J. Lescarret, même s'il toucha un sorteo moins favorable, n'a pas affiché suffisamment de décision pour s'imposer
 
Mugron
 
Deux oreilles pour Tomasito
 
Face à des erales d'Ana Corera, l'arlésien, avec une planta torera très sévillane, a de nouveau triomphé, tandis que Mathieu Guillon a perdu la seconde oreille avec l'épée. Mario Guirao toucha le moins intéressant du lot qu'il toréa avec beaucoup d'alegria et tua efficacement avant de faire une vuelta
 
Antonio Nazare et JC Cabello à hombros
 
Devant une petite demie arène sous un temps plus qu'hivernal, les novillos de Torrealta, jolis de type, ont donné du jeu à la muleta après de légers tercios de piques, le quatrième eut droit à un tour de piste posthume.
-Antonio Nazare (rose et or) Oreille et oreille
-Ruben Pinar (archevêque et or) Oreille et silence
-Juan Carlos Cabello (vert et or) Deux oreilles et silence.
A. Nazaré torée avec une esthétique toute andalouse au cours de deux faenas largas, mais resta en dessous des qualités du quatrième. R. Pinar est resté en deçà de ses dernières prestations et en retrait par rapport à ses compañeros du jour. Quant à JC Cabello s'est battu avec beaucoup d'envie face au troisième mais baissa de ton devant le dernier qu'il tua mal.
 
Les Saintes Maries de la Mer
 
Un excellent festival taurin
 
 
Trop peu de monde hélas pour ce festival organisé par le C.T.P. Ricard " Etienne Boisset ", finit sous une température hivernale. Heureusement que les trois derniers participants ont réchauffés l'ambiance et sont sortis tous trois en triomphe, avec un plus pour Tomasito qui a montré qu'il était prêt pour la catégorie supérieure. Le lot de sept novillos de Fuente Ymbro, très bien pour un festival, a affiché de la race et du moteur, avec différent niveau de qualité. Le dernier eut droit à une vuelta posthume mais elle venait aussi en récompense pour la majorité du lot. -Luis Francisco Espla : Oreille. -Victor Mendes : Oreille. -Rafael Rubio " Rafaelillo " : Oreille. -Jeremy Banti : Oreille. -Marco Leal, qui remplaçait Alejandro Espla blessé en tienta, deux oreilles. -Thomas Joubert " Tomasito " : deux oreilles. Jeffrey Ciglar " Santi Mario " : deux oreilles. Santi Mario invita le représentant de la ganaderia pour une vuelta finale.
 
Fourques
 
Trois oreilles pour Marco Leal
 
8/10 d'arènes sous le soleil et avec un peu de vent pour cette novillada dominée par l'arlésien et les novillos de Pages Mailhan, mieux roulés et surtout offrant les meilleures dispositions, le second, sorti en dernière position aura droit à une vuelta posthume. Les deux Héritiers de François André, armés sérieusement, posèrent un peu plus de problèmes, surtout le léger second. Quant aux Cuillé, hauts et mal faits, il ont manqué de race, ne permettant rien, le troisième sautant après MA Romero qui le banderillait, et ce fut miracle qu'il n'y eut pas de blessés sur cette affaire. JM Sanchez ne douta pas le peu évident cardeño de F. André, malgré son maigre bagage technique. En dernier le sérieux Pages-Mailhan mis en déroute la cuadrilla de MA Romero qui, muleta en main, lui tourna longtemps autour en ne sachant comment l'entreprendre,liant quelques séries en fin de parcours.
-Marco Leal (noir et or) Oreille et deux oreilles
-José Manuel Sanchez (rouge et or) Vuelta et salut
-Marco Antonio Romero (bleu France et or) Salut et oreille
MA Romero faisait ses débuts en novillada piquée, M. Leal se montrera très présent tout au long de la course officiant en véritable chef de lidia, triomphant sur sa lancée arlésienne.. Et alors que l'on parle de culture taurine, que penser de cette altercation inadmissible dans le callejon entre l'apoderado d'un des trois novilleros et l'organisateur de la course ? Quel exemple !!
 
Saint Martin de Crau
 
Les toros bâillonnent l'inauguration.
 
On retiendra que ce fut " Cigarero " de la ganaderia de Los Bayones, N°34 affichant 480 Kgs sur la bascule qui foulera le premier le sable des nouvelles arènes L Thiers de St Martin de Crau. Malheureusement avec la bonne petite faena de M. Tejela au second, qui lui valut la seule récompense de la tarde, ce fut tout ce que l'on retiendra de cet insipide festejo inaugural. Faute essentiellement due aux toros, un lot morphologiquement correct, excepté le 1er, mais avec beaucoup d'armures qui s'abîmèrent rapidement en piste, bravito dans l'ensemble au cheval, faible et donc de très peu de jeu au dernier tiers. Dans ces conditions, le madrilène afficha de bonnes intentions, l'arlésien, avec le lot le plus faible, sembla manquer de conviction tandis que le mexicain semble en proie à un certain doute.
-Jean Baptiste Jalabert " Juan Bautista " (cacao et or) Silence et silence
-Matias Tejela (framboise et or) Oreille et silence
-Joselito Adame (lilas et or) Silence et silence.
 
Comme au temps de Goya
 
 
Deux spectacles au cours d'un même festejo avec cinq toros en lidia disons normale et qui s'avéreront bien décevants, et l'épisode du double cinquième qui sauva la course par l'émotion créée. Après avoir changé le 3eme Jalabert boiteux pour un premier sobrero de la même maison, le second H. Yonnet visiblement borgne fut remplacé par un vieux corralero manso perdido et criminel de Miguel Zaballos. L'agressif Yonnet mis à mal les portes après avoir menacé dangereusement les cuadrillas qui tentaient de le ramener aux corrales, des lors qu'on voulut le faire passer par le callejon. Il y sera finalement puntillé et remplacé par le Zaballos. Et aussi paradoxal que cela puisse paraître, ce double épisode s'avèrera bénéfique pour la tauromachie en mettant en lumière qu'un toro de combat n'est pas ce que l'on voit hélas trop souvent, une bête noble et fade qui suit " docilement " et infiniment un leurre …
De présentation irréprochable, trois Jalabert Frères donnant peu de jeu excepté le sobrero moins piqué, deux très sérieux Hubert Yonnet mais qui mettront rapidement le frein à main au dernier tiers et un Miguel Zaballos intoréable après l'épique tercio de pique.
-Rafael Rubio " Rafaelillo " (bleu France et or) Silence et salut
-Francisco Javier Sanchez Vara (rose et or) Silence et silence, ses deux adversaires seront sifflés à l'arrastre
-Julien Lescarret (vert sapin et or) Salut après avis et silence après avis.
Rafaelillo avec un lot certes peu propice sembla manquer de décision tandis que Sanchez Vara fut le plus mal servit au sorteo. Après l'épisode Yonnet aux problèmes visuel, confirmé par son banderillero confirma au péril de sa vie, le même Ivan Romero se retrouva au sol en lidiant le dangereux manso de Zaballos que seul un quite salvateur lui fit éviter le pire. On fit rentrer le second groupe équestre pour une lidia à l'ancienne, comme elle devait se dérouler au temps de Goya et au cours de laquelle V. Yague " El Chano " prit une part importante tout comme les piqueros qui arrivèrent à châtier le criminel en puissance. Intoréable et avisé par les deux bouts, Sanchez Vara prit l'épée pour l'occire sans autre forme de procès. Et une partie du public applaudit … le toro !!! sifflant le torero !!!
Le troisième enfonça la porte du toril en sortant puis fut changé pour boiterie. J. Lescarret batit une faena gauchere de bon son devant le réserve, également de Jalabert qui aurait put lui valoir une oreille avec plus d'engagement, épée en main. Il vola à l'imposant dernier, un Yonnet annoncé à 615 kgs !!! de très méritoires muletazos. Hélas à nouveau, il perdit tout le bénéfice de son travail avec l'épée
 
Garlin
 
Del Alamo à hombros
 
En matinée, trois becerros de l'élevage navarrais de Corera Esparza plutôt désagréables de comportement. Mario Guirao (blanc et or), élève de l'Ecole Taurine d'Hatgetmau, ouvrait les débats face au premier récalcitrant et lui servait une faena parfaitement adaptée mais mal rematée. Cayetano Ortiz (vert olive et or) s'est battu face à un becerro fuyard et piquant primée à cause de l'épée d'une timide vuelta. Triomphateur et se voyant accorder le prix des Organisateurs du Sud-Ouest, Juan Del Alamo (réglisse et or), assez surprenant d'entrega et avec un métier semblant déjà conséquent.
 
Ruben Pinar à hombros !
 
En piste six splendides novillos du Conde de Mayalde répétés après le succès de l'an passé et qui permettront un nouveau triomphe de Ruben Pinar. Vuelta posthume un tantinet excessive pour le 1er " Aldeano ". Flacon débouché face à son second pour R. Pinar. Juan Carlos Venegas et Santiago Naranjo (lavande et or) resteront discrets mais les benefices de leurs bons passages s'envoleront avec l'épée.
-Ruben Pinar (archevêque et or) Salut et deux oreilles
-Juan Carlos Venegas (argile et or) salut après avis et silence après avis.
- Santiago Naranjo (lavande et or) Silence aprés avis et silence après avis

 

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