- BIENVENUE SUR LES
PAGES SPECIALES DE TORERIA.NET
L'HEBDOMADAIRE INTERNET DE LA
TAUROMACHIE
-
-
- La
Temporada de Toreria
-
- Septembre -
Octobre
-
Dax : Toros y
Salsa
-
- La corrida de rejon a
été suspendue pour la
seconde fois à cause de la
pluie.
-
- El Juli
et Juan Bautista a hombros
-
- Six toros de Montalvo
dont un sobrero du même fer,
2°bis, de présentation
correcte sauf le second de Juan
Bautista efflanqué, prenant tous
un monopique, toutefois maniables
à la muleta.
- -Julian Lopez " El Juli
" (bleu de France et or) Salut, silence
et deux oreilles
- -Jean Baptiste Jalabert
" Juan Bautista " (praline et or)
Oreille, silence et oreille
- Sobresaliente :
Morenito de Nimes.
- Le deux premiers toros
d'El Juli furent compliqués. Son
troisième toro, le meilleur du
lot, fut noble mais manquant un peu de
moteur permit au madrilene une faena
toute en douceur avec une technique
irréprochable, conclue d'une
estocade parfaite.
- Juan Bautista eut le
meilleur sorteo de l'après-midi.
Son combat vis-à-vis de ses
adversaires fut honnête, vaillant
surtout à son premier et
à son troisième ce qui
lui valu deux fois une oreille. Par
contre, il ne pu rien tirer de son
second, éteint.
-
- Une
oreille pour chacun
-
- Quatre novillos
d'Escudero de Cortos, de belle
présentation, rapide et
dangereux à la fois et deux
erales, le premier de Montalvo et
l'autre du Conde de Mayalde
- -Miguel Tendero (rouge
et Or) Salut et oreille
- -Romain Fluet "Roman
Perez" (champagne et Or) Silence et
oreille
- -Fran Gomez
(archevêque et Or) Salut et
oreille.
- Roman Perez
remplaçait El Payo
blessé.
- Miguel Tendero permit
avec l'épée le benefice
d'un bon trasteo face au 1er novillo
applaudi à l'arrastre. Il
confirma à son second corrigeant
le tir à l''estocade. Roman
Perez toucha un 1er vite arreté
et put pleinement s'exprimer surtout
à gauche devant le 5°. Fran
Gomez se fit sérieusement
prendre par un compliqué becerro
de Montalvo qui lui prit le dessus.
Face à son second
également vif et encasté
son courage et ses cogidas furent
récompensés par une
oreille
-
- Perera
gracie Desgarbado
-
- Six toros de Victoriano
del Rio, dont un du fer de Cortes
(2°) de petite maille, fade et
faible excepté le
dernier.
- -Enrique Ponce
(anthracite et or) Silence après
deux Avis et silence
- -José Antonio
Morante de La Puebla (violette et
azabache) Salut et oreille après
avis
- -Miguel Angel Perera
(bleu nuit et or) Silence après
avis et deux oreilles et queue
symboliques.
- Salut des banderilleros
Rafael Cuesta au cinquième toro,
Alvarito et Gregorio Barrero au
sixième. Indulto pour le sixieme
toro, " Desgarbado " N°67 de 486
Kgs. MA Perera et le mayoral sont
sortis en triomphe
- Ponce, par deux fois
dû faire maints efforts pour
construire une faena, en vain.
- Morante réalisa
deux faenas largas avec d'interminables
séries sur chaque main,
ponctuées de détails
superbes et ce n'est qu'à son
second adversaire qu'il arracha enfin
du public un trophée grandement
mérité.
- Le premier toro de MA
Perera fut manso, faible sans aucune
race. Ce fut à son second un
moment euphorique que vécurent
les 8000 spectateurs. Un torito qui ne
prit qu'une monopique, mais qui fut
d'une très grande noblesse, n'en
finissant pas de s'investir dans cette
muleta sans cesse en mouvement. "
Desgarbado " allez à mas y
à mas jusqu'à une une
pétition générale
d'idulto. à laquelle le
président finit par
céder.
-
- Feria de
Rieumes
-
- Le
désespoir de Javier Cortes avec
trois avis !
-
- Six novillos d'Urcola,
propriété de Victorino
Martin
- -Daniel Martin (rouge
et or) Silence après avis et
oreille
- -Ruben Pinar (bleu nuit
et or) Salut et oreille
- -Javier Cortes
(chocolat et or) Silence après
avis et trois avis
- Désespoir et
larmes pour ce tout jeune novillero
encore peu connu chez nous après
avoir écouté les trois
avis fatidiques en fin de second
combat. Combat ? Pas réellement
face à un novillo d'Urcola aussi
peu collaborateur que ses frères
hormis le quatrième un poil plus
exploitable, des novillos sortant avec
du gaz pour s'éteindre
rapidement y compris avant les piques.
Les trois novilleros devront composer
avec leur moyen. Oreille pour D. Martin
face au meilleur Urcola, oreille pour
R. Pinar surtout pour l'estocade et
rien pour J. Cortes catastrophique avec
les aciers
-
- Le
bonheur est dans le Gers !
-
- Quatre jolis erales de
Paul et Jérôme Bonnet,
ganaderia du Lartet dont deux (2°
et 4°) ont été
honoré d'une vuelta
posthume.
- -Luis Rivera (palombe
et gris) Salut et silence
- -Eduardo Pereira (rioja
y oro) Oreille et oreille
-
- Deception avec les
Adelaida Rodriguez
-
- Six novillos d'Adelaida
Rodriguez leger avec des
qualités mais entachées
par une faiblesse navrante chez le 1er
et 3° et une bonne dose de
bravoure sans réellement pouvoir
l'exprimer. Du gaz au sortir du toril
qui se liquéfiera ensuite pour
ne suivre les étoffes que
contraints et forcés
- Alberto Lamelas
(violine et or) - Salut après
avis et vuelta
- Marco Leal (bleu marine
et or) Oreille et Oreille après
avis
- Mario Aguilar (vert et
or) Oreille et Salut après
avis
- Beau temps,
arène pleine.
- Lamelas ne put rien
face au trop faible 1er et ne trouva
jamais le bon rythme au 4°. Marco
Leal proposera à ses deux
opposants une muleta efficace alors que
le mexicain M. Aguilar distilla lui les
gestes les plus fins
-
- Arles : Feria du
Riz
-
- Quand
rien ne va …
-
- Pas grand-chose
à retenir de ce premier festejo
de la feria du riz. La faute
essentiellement due au lot de toros de
La Palmosilla, manquant beaucoup de
race, mais les hommes aussi ne sont pas
exempt tout reproche, entre un
César Jiménez
irrégulier et
démotivé et un Adame
plutôt à la dérive
après, il est vrai, une
année compliquée pour
lui. D. Luque fit un effort
méritoire mais sans
matériel approprié son
toreo est resté anonyme.
- Les six toros, de belle
présentation mais dont pas mal
de cornes finirent escobillées,
firent illusion à leur sortie,
s'éteignirent vite au cheval
pour finir, rapidement
arrêtés ou soso, plus
intéressant le dernier affichant
plus de répondant.
- -César
Jiménez (zan et or) Silence et
silence après avis.
- -Daniel Luque (bleu
lagon et or) Salut et silence
après avis
- -Joselito Adame (vert
valda et or) Silence et silence
- Applaudissement pour
Pepillo hijo pour ses piques au
3°
-
- Tous
à hombros
-
- Corrida goyesca mixte
avec superbe décorum
imaginé par JP Formica. Deux
toros de Guttierez Lorenzo pour le
rejon, décevants et quatre de
Zalduendo pour les piétons,
légers, commodes de tête,
donnant du jeu malgré leur peu
de forces, moins facile le lot de Juan
Bautista. Tercios de piques à
l'economie, mansito le dernier.
- -Pablo Hermoso de
Mendoza Salut et deux oreilles.
- -Julian Lopez " El Juli
" (lie de vin et poix) Oreille et deux
oreilles
- -Jean Baptiste Jalabert
" Juan Bautista " (mercure au chrome et
charbon) Oreille et oreille.
- Sobresaliente Morenito
de Nîmes (glace à la
fraise et zan).
- P. Hermoso de Mendoza
hérita en premier d'un " vieux "
novillo, haut et laid, decasté
qu'il tua en trois episodes. Son
second, plus toro, accrocha le
navarrais, deux cogidas sans mal pour
un trasteo qui ira à mas et tres
efficacement conclut.
- El Juli se fit un
plaisir de servir une faena
ajustée au " gentil " Zalduendo
dont on ôta une oreille vraiment
très discrètement
pétitionnée. Le
cinquième succomba devant
l'intelligence et la technique du
madrilène qui lui soutira une
longue et variée faena,
terminée d'une estocade
fulminante.
- Juan Bautista se montra
irrégulier au cours de son 1er
trasteo, obtenant un premier
trophée en grande partie pour
son épée. Meme scenario
face au dernier, plus sérieux et
plus encasté, qu'il ne fallait
pas douter.
-
- Deux
oreilles pour M. Leal
-
- Si l'arlésien,
en coupant deux fois une oreille
à une idéale novillada de
JL Marca, s'est offert de sortir
à hombros des arènes, son
ami Tomasito, qui faisait sa
présentation à Arles
à ce niveau, à connut une
plus mauvaise fortune à cause de
ses mises à mort, mais à
offert les meilleurs moments de cette
matinale. Quant à M. Tendero, il
n'a rien affiché de particulier
et pourtant avec un tel lot, commode,
d'une noblesse souvent naïve, un
grand nombre d'oreilles se sont
envolées sans trouver preneur
alors que les tercios de piques
étaient réduits au
minimum.
- -Marco Leal (azucar y
plata) Oreille et oreille
- -Miguel Tendero (fushia
et or) Vuelta et oreille
- -Thomas Joubert "
Tomasito " (lilas et or) Trois avis et
salut, deux avis et salut
-
- Corrida-concours d'une
grande tenue.
-
- LF Espla, auteur d'une
faena très personnalisé
au Victorino et S. Aguilar,
révélation de cette fin
de temporada, ont marqué cette
excellente corrida d'un
intérêt soutenu, jusqu'au
dernier, un Escolar Gil qui
enlèvera sans discussion le prix
du meilleur toro.
- -Luis Francisco Espla
(Bordeaux et or) Silence et
oreille
- -Javier Valverde (rouge
et or) Salut et salut
- -Sergio Aguilar (bleu
roi et or) Oreille et oreille
après avis
- Six toros, tous bien
présentés, la
majorité bien le type de leur
origine, prenant un minimum de trois
piques, quatre pour le Victorino Martin
certes avec plus ou moins de valeurs,
mais sans se faire prier. Le plus
complet, et le seul à vraiment
s'investir au cheval, fut " Secretario
" d'Escolar Gil qui enleva le prix. Le
trophée du meilleur picador ira
à A. Rivas qui piqua le Miura,
mais V. Garcia " El legionario " qui
officia face au Guardiola aurait put
tout autant y prétendre. Le coup
de cœur du Syndicat des Riziculteurs
sera pour Sergio Aguilar
- Espla n'insista pas
devant un Murube bas de race qu'il
occira d'une lame habile. Face au toro
de Victorino Martin, le plus noble et
le plus vibrant de la tarde,
l'alicantino, trouvera avec la corne
gauche, pour dessiner une faena toute
empreinte de sa personnalité,
après avoir été,
lui et sa cuadrilla
débordé deux tiers durant
par la vivacité du cardenoLe
toro de Miura, sans grand éclat
au cheval, offrira un terrain fertile
sur son piton droit à J.
Valverde qui sut profiter au mieux de
ce fond de noblesse. Ce que lui permit
pas le Guardiola Fantoni, violent dans
ses charges sur la cavalerie, mais
avisé au dernier tiers,
quasiment inapprochable à
droite. S. Aguilar a un toreo doux,
posé, efficace, entrant dans des
terrains que l'on voit peut investit.
Que ce soit devant le La Quinta, devant
lequel il ne rompit jamais, ou devant
l'Escolar Gil dont il sut tirer le
meilleur parti, il a séduit tout
le monde par son poder et son aguante.
Et comme il tua avec
efficacité.
-
- Nîmes : Feria des
Vendanges
-
- Une
oreille pour C Diaz et pour S. Vega
…
-
- … Mais le
malagueño se prive d'un triomphe
majuscule en voulant jouer la carte
d'un indulto demandait par quelques
égarés sur les gradins. "
Vermentino " était certes un
très bon toro, il fut
récompensé d'une vuelta
et le palco eut raison de ne pas
céder à la tentation. Le
lot de Robert Margé assez
diversifié surtout moralement
etait composé de trois toros
d'origine Santiago Domecq, les trois
premiers, et de trois d'origine
Nuñez del Cuvillo, plus
intéressants les noirs premiers,
discret dans l'ensemble au cheval,
manso le second mais très noble,
donnant un grand jeu le
troisième. Et après tout
est allé à menos.
- -Curro Diaz (rose et
or) Oreille et silence
- -Salvador Vega (vert
pistache et or) Oreille après
avis et salut apres avis
- -Luis Bolivar (blanc et
argent) Salut et silence.
- L. Bolivar confirmait
son alternative.
- Le colombien fut le
plus mal servit. Son premier fut sur la
réserve par manque de force et
le sixième afficha de bons
principes mais pas suffisamment de
forces pour les exprimer. Au premier
accroc à gauche, L. Bolivar
abrégea d'un vilain
bajonazo.
- Le second se laissa
faire dans la muleta hautement torera
de Curro Diaz, liant de superbes et
fines séries de la main droite,
certaines ciselées et profondes.
Il ne put rien tirer de la mule sortie
en quatrième place qui se
désintéressait de tout,
et complètement.
- S. Vega nous offrit
l'une des plus belles faena de la
saison. Variée, profonde,
inventive et avec beaucoup de
sentiment, cette faena finit
hélas dans l'a peu prés
à cause d'une demande de
grâce présidentielle avant
de finir par un bajonazo
d'école. Son second avait un
très bon fond mais laissa ses
forces, deux tiers durant, en manquant
dans la muleta de Vega qui conclut
d'une nouvelle épée sur
le coté.
-
- Roman
Perez au dessus
-
- Même si la
troisième oreille fut
généreusement offerte, il
n'en demeure pas moins que le
tarasconnais a survolé les
débats tandis face une novillada
de Manolo Gonzalez offrant une joli
palette de robe, monopiquée sauf
le dernier, fade, noble mais manquant
de race et de forces pour la
plupart
- -Romain Fluet " Roman
Perez " (bleu roi et or) Oreille et
deux oreilles
- -Alejandro Espla
(coquille d'œuf et or) Silence et
silence
- -Thomas Joubert "
Tomasito " (lilas et or) Salut
après avis et oreille
- Pst R. Tiberino. ¼
d'arène, soleil et vent.
- R. Perez a
semblé se promener devant
l'excellent et très bonito
premier, confirmant avec son second
avec une faena liée et efficace
tout comme l'estocade.
- Ce ne fut pas le jour
d'A Espla, qui hérita des deux
plus faiblard qui ne gênererent
que de l'ennui. Il insista dans
l'indifférence et tua
mal.
- Devant le meilleur
novillo du lot, Tomasito proposa une
faena d'intérêt
inégal et s'égara avec
l'épée. Le sixième
fut le plus encasté et il le mit
à l'épreuve,
obligé de s'investir plus, de
toréer plus efficacement au
détriment de
l'esthétisme. Et là il
conclut d'une belle lame
-
- Julissimo
-
- Et une corrida en solo
qui restera gravée dans toutes
les mémoires tant l'immense
pouvoir d'El Juli a
éclaboussé de toute sa
grandeur l'amphithéâtre
romain. Un solo varié au
possible et d'un intérêt
croissant si l'on excepte le
troisième acte.
Répertoire complet avec la cape
comme avec la muleta, maîtrise de
la lidia, une science du toro hors du
commun et des estocades à
montrer dans toutes les écoles
taurines. Le tout avec le sourire d'un
enfant.
- -Julian Lopez Escobar "
El Juli " (bleu piscine
méditerranéenne et or
soutaché de blanc) : Oreille,
deux oreilles (ovation au toro),
silence (pitos au toro), deux oreilles
après avis, salut et deux
oreilles et queue (vuelta au toro "
Mamarracho " N°58 de
510kgs)
- Pst. J. Perotti, Soleil
et vent, 4/5 d'arènes. Le
cinquième fut changé pour
faiblesse ? pour un sobrero du
même fer. Sobresalientes :
Morenito de Nîmes (rose et or) et
Manuel Libardo (vert sapin et or)
- Six toros de Daniel
Ruiz, assez discrets de
présentation, quasiment pas
piqués mais tombant dans de
bonnes mains. Et puis vint en dernier
"Mamarracho", le meilleur du jour.
Larga de rodilla avant une grande
série de lances et un quite par
zapopinas parfait. Et le public se
lève. El Juli banderille comme
aux plus jours. Et le public se
lève. Il cite de loin et
embarque le D. Ruiz avant une
énorme série de a gauche.
Et le public se lève. La faena
se déroule et monte encore en
intérêt. Et le public se
lève pour une avant
dernière ovation de gala.
L'épée est parfaite,
place aux débordements de
bonheur.
-
- Autant
en emporte le vent ..
-
- En tauromachie, Eole et
Phébus n'ont jamais fait bon
ménage. Et quand en plus les
toros de Domingo Hernandez affichent
les cotés défectueux de
leur demie caste, il n'y a rien
à espérer. Un lot de
toros desigual, faisant un peu illusion
au cheval et offrant un jeu que
n'auraient récusé bien
des toreros en quête de
gloire.
- -Julio Aparicio (Lillet
et poix) Bronquita et oreille avec
bronquita au palco
- -Javier Conde
(chantilly et reglisse) Silence
après avis et silence
après deux avis
- -José Antonio
Morante de la Puebla (cocaine et
charbon) Silence et silence.
- Des rafales, un toro
sérieux qui
réfléchit et Aparicio
abrége … Le 4° est un
torito manso pour une faenita de
détails, et
générosité
présidentielle. Le second
aurait, sans le vent, permit, ne
laissant à J Conde que quelques
poses académiques. Trois
superbes véroniques mais
l'inspiration sera trés longue
à venir par la suite.
- Les meilleurs gestes on
les devra à Morante, même
s'ils furent peu nombreux. Il faudra
attendre le sixième pour voir le
capote du sévillan
déployer ses ailes. La faena
débute par deux séries
superbes et allurées, puis le
vent, les accrocs et tout se
dérégla …
-
- Il aura
fallut attendre les prolongations
…
-
- C'est grâce
à un coup de poker
réussit, offrir un
septième toro, à l'issu
d'un seul contre six, que
Sébastien Castella a pu
triompher de manière importante,
mais il était temps. Et si la
veille tout semblait avoir
été étudié,
cet encerronamiento exceptionnel pour
un torero français, à
pêché beaucoup par des
erreurs de casting, notamment dans le
choix des toros dont la grande
majorité ne correspondait pas
à la tauromachie du biterrois.
Deux Garcigrande (1° et 4°),
deux Juan Pedro Domecq (2° et
5°), deux Victoriano del Rio
(3° et 6°) et un 7° de
regalo de Toros de Cortes, " Esperon "
qui fut avec le 3° le meilleur de
la corrida.
- -Sébastien
Castella (lilas et or soutaché
de noir) Oreille, silence, deux
oreilles, salut après avis,
silence, silence et deux oreilles et
queue.
- -Sobresalientes :
Morenito de Nîmes (vanille et
or), quite au 5° et Manuel Libardo
(vert sapin et or)
- Enfin sortit le sobrero
…. " Esperon " qui repondit
parfaitement à la cape du
biterrois qui le banderilla cette fois
avec plus de maîtrise
après deux simulacres de piques.
Public debout après les palos,
public debout apres une grande entame
au centre sans bouger un cil. La faena
ira à mas grâce aussi aux
embestidas du Toro de Cortes jusqu'au
final encimista avec des aller retour
en changeant de main dans un terrain et
des distances réduites au
maximum. Conclusion par trois quarts de
lame efficace et un final heureux. Il
était temps …
-
- Juan
Bautista au sommet
-
- Des toros de
José Vazquez très bien
présentés, excepté
la sardine sortie en second, pour une
matinale, anodins aux piques les trois
premiers, mansos et violents les trois
derniers, donnant un jeu divers,
meilleurs les deux de Juan Bautista,
parce que mieux compris par le torero,
le 4° "Catavino" honoré
d'une vuelta posthume !!! a
bénéficié d'une
grande faena de
l'arlésien.
- -Jean Baptiste Jalabert
" Juan Bautista " (lie de vin et or)
Oreille et deux oreilles
- -Matias Tejela (blanc
et or) Salut et salut
- -Alejandro Talavante
(vert olive et or) Salut après
avis et silence après
avis.
- Juan Bautista
réalisa au faible premier, une
faena parfaitement ajustée aux
conditions du toro, avant de conclure
très efficacement. Violent aux
piques, l'étrier frôlant
plusieurs fois le visage de J. Monier,
le 4° se laissera parfaitement
conduire par la muleta efficace et
douce à la fois de
l'arlésien, créatif et
inspiré, donnant à droite
de la profondeur à ses
muletazos. L'une de ses meilleures
faenas et magistralement conclut d'un
recibir. M. Tejela ne put guère
enthousiasmer le public avec le
minuscule second, faisant un
méritoire effort pour corriger
le 5°, finalisant son parcours par
quelques jolies séries de chaque
main. A. Talavante ne fut guère
inspiré en cette matinée
dominicale, alignant des passes sans
ordre et avec 80% d'enganchones.
-
- Ponce
couronne l'alternative de R.
Pinar
-
- Deux broncas au palco,
la première au premier toro pour
ne pas avoir accorder (à juste
raison enfin !) une seconde oreille
à Ruben Pinar qui prenait
l'alternative avec " Fatigoso "
N°33, et la seconde au dernier
toro pour en avoir donné deux au
même torero et sans
hésiter, alors qu'une petite
oreille aurait bien suffit. Cinq toros
de Victoriano del Rio et un de Toros de
Cortes (même maison)
extrêmement discret au cheval,
donnèrent un jeu enracé
au dernier tiers à condition
d'aller le chercher et de le
maîtriser.
- -Enrique Ponce
(vermillon et or) Salut après
avis et deux oreilles
- -Miguel Angel Perera
(bleu piscine et or) Oreille
après avis et salut du callejon
après avis
- -Ruben Pinar (blanc et
or) Oreille et deux oreilles !!!
- R. Pinar toucha en
premier le meilleur de l'envoi pour son
alternative. La faena fut bien
liée mais sans pouvoir maintenir
la meme qualité jusqu'au bout.
Il prit bien la mesure de son second
adversaire pour lui allonger un peu la
charge et corriger les defauts. Superbe
épée au second envoi,
mais de là à solder les
oreilles …. E. Ponce se contenta du
minimum syndical, face au noble second
avant d'offrir au public le manso de
gala qu'il embarqua de superbe
façon dans sa muleta avec temple
et poder rematant les séries de
passe de pecho énorme. On
attendait beaucoup de M.A. Perera sur
l'orbite triomphale de sa temporada et
il n'a pas répondu
complètement à l'attente
des aficionados, il est vrai avec le
lot le moins propice.
-
- Istres
-
- Un
superbe festival
-
- Six novillos d'Antonio
Banuelos, variés de type,
donnant du jeu dans l'ensemble mais
manquant de classe pour la
plupart.
- -Francisco Ruiz Miguel
: oreille -Tomas Campuzano : oreille -
Victor Mendes : oreille -Julio Aparicio
: deux oreilles - Patrick Villebrun :
oreille - Thomas Joubert " Tomasito " :
silence après avis
- Ruiz Miguel toujours
aussi fringant embarquera son novillo
sur chaque coté avec toreria et
poder pour l'un des meilleurs moment de
l'après midi.
- T. Campuzano,
aprés une violente cogida lors
de la réception à la
cape, realisera une faena
essentiellement droitière plus
efficace qu'esthétique.
- Après multes
sauts le 3° sera admirablement
accueillit par la cape de V. Mendes qui
par contre aura du mal avec les
banderilles et avec la muleta
- Le 4° fut une
sardine mais elle offrit du caviar
à un J. Aparicio inspiré
et heureux faisant partager son bonheur
au public. Temple, douceur,
élégance, profondeur une
faena de muchos sentimientos et deux
oreilles promenées avec un
sourire enjôleur.
- Patrick Villebrun fit
excellente impression avec son toreo
doux et alluré, tandis que
Tomasito n'a pas eu l'air au mieux
moralement affichant par instant sa
superbe toreria.
- Precedent......Retour
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