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 LES NOUVEAUTES LITTERAIRES ET TAURINES
 
"Corrida"
 
 
Ce livre est un hommage photographique à l'univers de la tauromachie. Un des rares signé par une femme : la photographe Anya Bartels Suermondt. Chez YB Editions
L'ouvrage présente 380 de ses photos, prises au cours de 5 dernières années en Espagne, en France, mais aussi en Amérique du Sud. La photographe allemande est la première femme à avoir obtenu carte blanche pour photographier les élevages de taureaux de combat et les matadors, sur la route, dans l'intimité de leurs préparatifs, dans leurs prières, avant leur entrée dans l'arène... Elle offre un regard neuf en posant son oeil de femme et sa sensibilité sur un monde d'hommes.
Les textes qui accompagnent les photos sont variés. Ils sont signés d'amoureux des oeuvres d'Anya, tels que Diego Cigala, le prix Nobel Peter Englund, le réalisateur Kristian Petri, le peintre Paul Simonon, le scénariste hollywoodien Peter Viertel...
 
Vingt ans vêtu d'or : Enrique Ponce.
 
 
" Fils d'or, fils de soie, fils de la bave du toro, fil de l'épée, fil de la conversation et ici, de la plume. Le torero marche sur un fil. Il peut en dégringoler à tout instant. Ce fil est paradoxal. Il est fragile et solide à la fois. La finesse du toreo d'Enrique Ponce donne cette impression de tirer l'éléphant par un cheveu. En même temps quand, dans l'ouvrage de Jacques Lavignasse, on prend conscience de l'étendue de sa carrière, de l'ampleur de son parcours et la robustesse de son professionnalisme, on se dit que ce cheveu, ce fil est plus résistant, plus endurci que les filins tressés des premiers rangs des barreras. Ce livre explique ce qu'on ne voit pas quand on voit toréer Ponce... " - Jacques Durand. Cet ouvrage fait suite à celui du même auteur consacré au torero, paru en 2002, également chez Atlantica, et dont il suit scrupuleusement la carrière comme on poursuit un rêve
 
Rouge de muleta
 
 
Le dernier roman de François Baju aux Editions Cairn. Les villages blancs d'Andalousie renvoient des ombres fulgurantes d'un mur à l'autre. Chaque passant se laisse perforer de ces traits impalpables, perçants comme des flèches empoisonnées mais jamais mortelles à la première piqûre. Et dans ce paysage étrangement venimeux, comment devenir torero. Français ou espagnol, le jeune apprenti se cogne à des bêtes montrant la longueur du chemin des sueurs froides du bout de leurs cornes-poignards. Ils ne se méfient pas assez. Les vacheries viendront plus des humains, de leurs entourages intrigants. Toutes les bonnes volontés, les vertus altruistes et les exemplarités tomberont dans la fosse. Quoiqu'il advienne ! La sueur née des pires intentions sent l'aigre. Les gouttes perlant aux fronts vertueux gardent le goût du mauvais sel. Le "mundillo" ne se tient pas en pitié. Et si en plus les femmes et la police s'en mêlent!
 
D'un taureau l'autre
 
 
D'un taureau, l'autre La tauromachie dans tous ses états
Par leur diversité, les pratiques taurines et les approches culturelles qui y sont liées ouvrent un large champ de réflexion. Des personnalités de toutes les disciplines, universitaires, praticiens ou artistes ont ainsi contribué à enrichir ces perspectives. Le propos de ce colloque emprunte la double direction de la disparité et des constantes, pour tenter de définir les enjeux actuels de la tauromachie.
Préfacées par Annie Maïllis et Francis Wolff, les différentes contributions ici rassemblées explorent les temps, les lieux et les sens des différentes pratiques liées au taureau aux Editions du Diable Vauvert
-José Carlos Arévalo : " Toro et torero dans la dialectique esthétique de la tauromachie " -Catherine Bernié-Boissard : "Tauromachies, une histoire de territoires " -Jacques Durand : " Le torero est un paratonnerre " -Victor Gomez-Pin : " Hombria et tauromachie, le toreo, essence de la vaillance " -Araceli Guillaume-Alonso : " Corrida et histoire : la part du cheval " -Jean-Pierre Hédoin : " Aficion et mémoire "
-Annie Maïllis : " Picasso, le toro et le banderillero " -Jean-Baptiste Maudet : " Les différents espaces de la tauromachie " -Marion Mazauric : " Littérature et tauromachie " -Alain Rodier : " Le combat du cocardier dans la course camarguaise " -Jacky Siméon : " Toreros et raseteurs. Paroles de raseteur " -Francis Wolff : " L'histoire du toreo a-t-elle un sens ? " -François Zumbiehl : " Le discours taurin : du présent au passé
 

Le sens de la marche

 
 
C'est le titre du nouveau livre d'Alain Montcouquiol qui vient de paraître aux Editions Verdier
En 1997 paraissait dans la collection 'Faenas' un livre bouleversant, Recouvre-le de lumière, dans lequel Alain Montcouquiol racontait la vie et la mort de son jeune frère, le torero français NimeñoII. Ce chant au frère, et à cette étrange passion des 'toros', connut un sort exceptionnel: plus de quinze mille exemplaires vendus, et une adaptation théâtrale que le comédien Philippe Caubère joua dans les arènes et sur les scènes de toute la France. Dans ce second livre, 'Le Sens de la marche', Alain Montcouquiol revient sur l'aventure de sa vie, et sur ce monde si étrange de la tauromachie, cruel et magnifique, un des rares qui permette à un gosse des faubourgs de s'inventer une vie aux dimensions de la liberté rêvée. A découvrir absolument.
 
La Belle Époque de la corrida
 
 
De Jean-Louis Lopez, Préface de FranÇois Zumbielh, paru aux Editions de Paris sera en librairie le 20 mai
Le Petit Journal, qui parut entre le Second Empire et la Deuxième Guerre mondiale publia, chaque semaine, de 1880 à 1937, un Supplément Illustré qui est, à sa façon, l'ancêtre des magazines d'aujourd'hui dits " à sensation ". Parmi les 2400 numéros qui virent le jour et qui traitent de thèmes très variés illustrant l'actualité et la vie de l'époque, la tauromachie occupe une place importante.
À travers de nombreuses couvertures du Petit Journal mais aussi d'autres journaux de l'époque (Le Petit Parisien, Le Petit Méridional, La Croix illustrée, l'Illustration, Le Rire, L'Assiette au beurre, Le Grelot, L'Eclipse, La Caricature, Le Pilori, le Don Quichotte…), on découvre l'importance du taureau dans la presse populaire. Elle se fait l'écho de l'essor étonnant de la corrida en France à la fin du xixe siècle qui, au-delà de Nîmes, Arles ou Dax… va gagner tout le territoire, de Roubaix à Marseille, de Lyon au Havre, de Dijon à Limoges, de Paris à Bordeaux… Dans la presse, le taureau est fêté en même temps qu'il inquiète. Entre spectacles et personnalités, accidents et dramatisation, humour et folklore, arène politique et détournement patriotique, il est omniprésent.
Ce livre, qui réunit plus de 100 illustrations en couleur, commentées par Jean-Louis Lopez, souligne l'ancienneté de la corrida en France et traite de son histoire et de ses démêlés avec ses opposants. Insistant sur son impact médiatique, Jean-Louis Lopez aborde également l'histoire de la presse populaire et des progrès technologiques qui favorisèrent son essor et sa diffusion, le tirage du Petit Journal atteignant, en 1890, un million d'exemplaires.
Un ouvrage qui ravira les collectionneurs comme les aficionados et révélera aux lecteurs un aspect méconnu de la tauromachie.
Professeur d'espagnol, Jean-Louis Lopez a été rédacteur en chef de la revue Corrida, collaborateur taurin de plusieurs quotidiens, de Canal Plus, et aujourd'hui de France 3. Il est également l'auteur d'une dizaine d'ouvrages consacrés à la tauromachie.
La tauromachie à Vichy, Histoire d'une adaptation
 
 
Un livre de Philippe Lavastre edité par l'Union des Bibliophiles Taurins de France
L'histoire de la corrida en France recèle bien des surprises. Les taureaux ont foulé le sol de nombreuses villes, souvent improbables, avant de se fixer définitivement dans les régions les plus méridionales du pays. Sur la carte taurine Vichy est une exception. Des spectacles s'y déroulent jusqu'en 1991, et l'auteur de cet ouvrage peut conclure : La corrida à Vichy n'a pas seulement été un spectacle parmi d'autres durant la saison, une attraction de plus pour les curistes en mal de distractions. La tauromachie n'est pas apparue par hasard sur les bords de l'Allier et son évolution et sa pérennité sont le résultat d'une adaptation forte aux contraintes locales.
On trouvera ici, non seulement le récit d'un siècle de courses de taureaux vichyssoises, avec toutes les péripéties de plus de deux cent cinquante spectacles, mais surtout une tentative d'explication : La question essentielle est de comprendre comment cette tradition a pu rester aussi forte et perdurer pendant toutes ces années. Quels sont les ressorts de l'implantation d'une tradition taurine locale ? Quels sont les éléments qui expliquent sa persistance durant un siècle ? Comment cette histoire singulière s'articule-t-elle plus largement avec celle de l'histoire de la tauromachie en France ?
L'auteur est un historien, ancien membre de la Casa de Velázquez, et a déjà écrit pour l'UBTF l'Histoire de la tauromachie à Alès en Cévennes.
 

Le coq et le taureau

 
 
De Robert Zaretsky, traduit de l'americain par Cecile Hinze et David Gaussen paru aux Editions Gaussen. Ou comment le marquis de Baroncelli a inventé la Camargue.
Au milieu du XIVè siècle, infestée de moustiques, la Camargue est un marais qui n'inspire guère confiance. Quant aux courses de taureaux dont les habitants sont férus, ils passent pour des jeux barbares, ferments des séditions. Un siècle et demi plus tard, la sauvegarde de la Camargue "symbole de la France" est un enjeu national et, chaque année, les férias attirent un public de plus en plus large.
Dans le mouvement qui a amené ce changement de perception, un homme se distingue : Lou Marques Folco de Baroncelli, disciple indiscipliné de Frédéric Mistral. Pour "inventer" la Camargue, il utilise des traditions avérées, mais en fabrique aussi de toute pièce, s'inspirant en particulier du Wild West Show de Buffalo Bill, dont le passage dans le midi fut l'occasion de sa longue amitié avec le Sioux Jacob White Eyes.
Surtout, Robert Zaretsky, historien américain, montre qu'après avoir été le tenant d'un félibrige flirtant avec le sécessionnisme, il a intégré le dernier bastion de l'occitanisme dans la nation française. A travers le portrait d'un homme qui a tout sacrifié à son idéal, l'auteur propose ainsi une vision du modèle républicain où identités locale et nationale, loin de s'opposer systématiquement, sont souvent amenées à se soutenir l'une l'autre.
Fondée sur un examen précis des documents, cette étude consacrée à Folco de Baroncelli et au rôle qu'il a joué dans la préservation de la Camargue et dans la constitution d'une identité forte de ce territoire autour des cultures taurines a été publiée aux Etats-Unis en 2004.
Aujourd'hui, les éditions Gaussen publient une traduction de ce livre, illustré de nombreux documents d'époque et précédée d'une présentation de Mme Sabine Barnicaud, conservatrice du Palais du Roure (Avignon), intitulée Baroncelli, poète en action

Avec le Prix Hemingway
 
 
Corrida de muerte et autres nouvelles du Prix Hemingway 2007 aux Éditions Au diable Vauvert,avec au Sommaire : - Corrida de muerte de Robert Bérard, lauréat 2007 - Le rêve du maestro d'Alain Laborieux - Lidia de la rupture de Régine Detambel - A Récibir ! de Jacques-Olivier Durand - Lessivé de Marc Delon - A pas de néant de Françoise Guérin - Mano a mano de Nadège Vidal - Puntilla de Jean-Paul Didierlaurent - A cuerpo limpio de Magali Duru - La confirmation ou Les maisons de Minos de Doumée - Pedrito de Pierre Bordage
 

Lettres à Juan Bautista

 
 
Un livre d'Yves Charnet aux Editions de La Table Ronde
On ne sait jamais où sont les toreros. Quand ils ne sont pas au cœur de leur quête. Pieds joints dans le cercle de leur folie. Ces lignes signent le nouveau pacte littéraire d'Yves Charnet. De 2001 à 2006, il a suivi de près la carrière de l'une des grandes figures actuelles de la tauromachie française, le torero d'Arles, Jean Baptiste Jalabert " Juan Bautist ". De la brusque interruption de sa carrière, en 2003, à son retour réussi en 2005, l'écrivain assiste à la métamorphose consacrant définitivement le torero lors du triomphal été 2006 qui culmine, le 15 août à Dax, dans une légendaire faena sous le déluge.
Comme il l'avait déjà fait avec Maurice de Guérin, dont le fantôme romantique hantait son précédent livre, Yves Charnet a pris le parti de s'adresser directement à ce double fabuleux. Pour approcher l'énigme de cet étrange destin consistant à rechercher, devant les toros, une beauté jusque dans mourir. À l'écart des livres habituels sur la tauromachie, ces lettres constituent un étonnant (auto) portrait de l'artiste en torero. Des arènes du Sud-Est à celles du Sud-Ouest, ces notes d'un voyage initiatique sont aussi la géographie d'une âme. Elles parviendront à ceux qui se passionnent pour les choses de l'arène comme à ceux qui se demandent de quelle étoffe les rêves sont faits. Toréer, écrire : deux arts réunis dans une même passion.
 
Écrits sur les taureaux
 
 
De Miguel de Unamuno Traduction : Virginie Girard edité par " Les Fondeurs de Briques "
Miguel de Unamuno (1864-1936) a développé une oeuvre protéiforme en résonance avec la situation politique espagnole au tournant du xxe siècle. Il fait partie de la génération de 98. Destitué (1924) de sa charge de recteur de l'université de Salamanque par la dictature de Primo de Rivera, il fut condamné à un exil qui le mènera des Îles Canaries à Paris et Hendaye. À la chute du dictateur, Unamuno retrouve son poste de recteur et est élu député. Farouchement anti-franquiste, il est assigné à résidence avant de s'éteindre le 31 décembre 1936.
Ce recueil de 15 articles parus dans la presse hispanique entre 1896 et 1936, nous donne le point de vue du philosophe, figure majeure de la génération de 98, sur la " fête nationale espagnole ". Point de vue sacrilège puisqu'il rejette le jeu tauromachique comme symbole de l'hispanité, au même titre que le flamenco. Au nom de "l'horreur des chaînes" et de son rejet de la dictature, Unamuno se refuse pourtant à interdire les courses de taureaux (cf. " L'Inquisition et les courses de taureaux " ; " Si j'étais autocrate "). Il n'hésite pas non plus à se moquer des interprétations états-uniennes de la corrida (cf. " Hors-d'oeuvre yankee ").
Dans ces chroniques, reflets de la situation espagnole de l'époque, Unamuno met l'accent sur le caractère injuste du système des grandes exploitations agricoles, sièges des élevages de taureaux de combat, qui prive les paysans de terres pouvant servir à nourrir le peuple. Plaçant l'Homme au centre de sa réflexion, on retrouve dans ces articles l'esprit d'indépendance et la virulence qu'il exprimera contre la dictature de Primo de Rivera (1923-1930) et qui lui vaudront l'exil.
 
La Cape de Mandrake et autres nouvelles
 
 
Huit nouvelles d'Antoine Martin parues aux Editions du Diable Vauvert : La cape de Mandrake, La méthode au Gino, L'Homme qui tua Ferdinand le Taureau, Le Matador, Parle à Monk, La donation Morel, Pondichéry-Linares, L'Indien des Village People.
Toros pacifiques, toreros ratés mais sympathiques, toujours juste en deçà des premières marches de la gloire, passions extraordinaires de gens très ordinaires : les nouvelles d'Antoine Martin mettent en scène de façon décalée et irrésistible des êtres confrontés à leur passion exclusive pour le toro brave. S'y entrecroisent aficionados fascinés par la gloire mais héroïques par mégarde, vaillants de l'ordinaire cependant prompts au compromis, parlant haut et se rêvant plus fort encore… L'univers taurin n'est ici que prétexte à mieux peindre, avec une ironie pleine de tendresse, une espèce curieuse, l'humanité, que nos amis les toros braves contemplent, tel Ferdinand, avec complicité. Depuis le grand Dubout, on sait que l'arène et sa population constituent un observatoire privilégié des grandeurs et servitude humaines : armées de mots plutôt que de pinceaux, voilà sans doute des histoires qu'il n'aurait pas renié !
Né exactement quatre-vingt-seize ans après Billy the Kid, Antoine Martin vit dans le Gard. Auteur de plusieurs romans, figurines littéraires et autres chefs d'oeuvres domestiques, traducteur de l'espagnol, du catalan et de l'italien, il applique un style ciselé et un humour sans faille à éviter que la littérature ne se prenne trop au sérieux. Depuis toujours aficionado a los toros, il a été deux fois finaliste du prix Hemingway. 
 
Corridas De sang et d'Or
 
 
Le premier livre de Marine de Tilly aux Editions du Rocher
Comme l'art, la passion, le désir, la corrida se nourrit de férocité, de dévoration. Sanguinaire pour les uns, sublime pour les autres, elle n'a jamais cessé de fasciner les écrivains, les peintres, les musiciens, les artistes en général. Ébloui ou écœuré, personne n'est jamais sorti indemne d'une arène. Imaginez-vous, ou souvenez-vous : six toros, trois matadors, quatre picadors, douze banderilleros, vingt mille spectateurs, le silence, l'orgueil, l'honneur, la peur, et le cœur qui se soulève, se révolte ou s'enflamme à chaque seconde…
La corrida est un choc pour les sens ; deux heures et demie de fièvre où chaque protagoniste provoque l'autre à en devenir fou, à en mourir ; un crime passionnel en direct et en public qu'il s'agit moins de comprendre que de ressentir. Loin des traités philosophiques et autres réflexions théoriques sur l'éthique de la tauromachie, ce livre raconte une histoire d'amour, une histoire de rêve entre un pays et son symbole, entre un homme et cet animal sacro-saint né pour le combat. A travers un geste fatal, une anecdote insolite, un souvenir brûlant, le portrait d'une légende, l'on découvrira dans ces pages le visage vivant de ce spectacle héroïque. De la corrida des bouchers Sévillans à celles des poètes, de la plaza de Toros de Madrid aux arène de Mexico, des lignes d'Hemingway aux partitions de Bizet, de Manolete le mystique au prodige Julian Lopez Escobar, " El Juli ", ce livre est un voyage au cœur du mythe arrogant et sensuel de " l'aficion ", où " l'art de tuer " se fait art de vivre.
Marine de Tilly a 27 ans. Critique littéraire au Figaro, au Point puis rédactrice en chef adjointe d'une émission culturelle, elle a vécu plusieurs années à Madrid où elle a soutenu sa maîtrise d'Histoire.
 
Antonio Ordoñez
 
 
Un livre d'Eric Doladille : La trajectoire professionnelle du matador de toros le plus prestigieux de la seconde moitié du XXème siècle. Maestro des maestros, symbole du véritable toreo classique Antonio Ordóñez est bien plus qu'une simple légende. Il est LA référence tauromachique. On peut admettre que le seul reproche qui puisse lui être fait est celui de son inconstance. Tous les aficionados auraient voulu qu'il soit fidèle à lui-même tout au long d'une carrière s'étirant sur trois décennies. Car si celle-ci a atteint bien souvent des sommets, elle a également connu des décrochements dramatiques et des flottements incompréhensibles. Maintes fois châtié par la corne il est revenu chaque fois tel un Phénix pour délivrer le toreo le plus classique qui soit. S'il forma avec Luis Miguel Dominguin un duo savamment orchestré décrit par son ami Ernest Hemingway, jamais sa route ne croisa celle d'un autre torero adulé des publics, Manuel Benitez " El Cordobes ". Aucun autre torero de son époque ne peut lui être donné comme rival tant il les surclassa tous. Fils du Niño de la Palma, fondateur de la dynastie représentée encore aujourd'hui par ses petits-fils Francisco et Cayetano, il en est assurément le diamant le plus éclatant.
Découvrez la biographie du célèbre torero de Ronda avec ce livre. Disponible uniquement sur le site www.thebookedition.com au prix de 30.00 euros T.T.C.
L'auteur est un amoureux de l'Andalousie et plus précisément la région de Jerez de la Frontera où il se trempe dans l'ambiance flamenca. Aficionado a los toros depuis sa tendre enfance il a occupé la présidence de la Peña Antonio Ordóñez de 2001 à 2006. Un voyage à Ronda en 2005 lui a donné envie de mieux connaître le Maestro des maestros. Cette biographie essentiellement reconstituée à partir de documents d'époque en est la conséquence directe
 
La féria des sens
 
 
Un recueil de nouvelles de Christie-Anne Chaze. Edité par Edilivre
Née à Nîmes,Ville Romaine, célèbre pour la beauté de ses monuments millénaires, ses courses de taureaux, et ses Ferias, Ch. Chaze voue depuis l'enfance une véritable passion pour l'Art tauromachique, qu'elle essaie de faire partager dans sa vie et tout au long de ses récits et nouvelles. Son ouvrage " La Feria des sens " a été primé par le jury de l'association littéraire : La Renaissance Aquitaine. … Au cœur de ces récits où le courage, l'amour, la mort, se côtoient dans un univers fabuleux pour qui en veut percer les secrets. Leurs héros vous invitent à partager leur passion pour les taureaux, la beauté d'un geste sur le sable des arènes, la vie… Laissez-vous tenter et porter tout au long de ces pages simplement, l'esprit ouvert pour ceux qui ne connaissent pas et qui hésitent… Que vous soyez " aficionado " ou pas, je vous souhaite une fois le livre refermé, des milliers de paillettes dorées incrustées en vous pour toujours…
 
Le Guide Hubert de l'Aficionado 2008
 
 
Sera présenté lors de la Feria d'Arles au village des arènes, comme chaque année et à la boutique des Passionnés, et à partir du mois d'avril dans toutes les librairies (+ Fnac, Virgin, Carrefour...)
Le Guide Hubert c'est 240 pages consacrées à toutes les tauromachies, essentiellement à la corrida.
Il contient - le calendrier synoptique de la temporada française - des pages pour chacune des grandes ferias françaises - les grandes arènes espagnoles - toutes les plazas françaises classées par ordre alphabétique
- 40 pages sur la corrida - 120 fiches de toreros classés par matadors, novilleros et rejoneadors avec l'Escalafon 2007 complet - 120 fiches de ganaderias avec le fer, la devise, l'ancienneté, les origines, un commentaire - une dernière partie de l'ouvrage est consacrée à toutes les tauromachies (rejon, recortadors, encierros, camarguaise, landaise). Un outil indispensable à l'Aficionado 2008
 
Le discours de la corrida
 
 
Vient de paraître aux Editions Verdier. Depuis plus de trente ans, François Zumbiehl fréquente les toreros, les éleveurs et les aficionados. Trente ans de conversations minutieuses, d'écoute généreuse de plusieurs générations de spécialistes de toutes les écoles, de toutes les régions d'Espagne.
Au long de ces rencontres, il a noté avec soin les inventions et les détours de leurs discours, pour comprendre et dire ce qui ne se raconte pas: la bravoure, le temple, le duende, l'engagement inouï d'un enfant qui voue sa vie au toro sauvage. Écoutons Curro Romero, Victorino Martin, Roberto Dominguez …
L'auteur nous fait remarquer que le langage taurin déborde, surtout en Espagne, le cadre de l'arène et qu'il est utilisé comme une permanente métaphore des péripéties de la vie. Ces emplois témoignent d'une conviction plus profonde, reprise par tant d'écrivains (Hemingway, Montherlant, Leiris, Unamuno, Machado…) " La parole offre à l'étude une matière plus riche et consistante que le déroulement de l'action ", dit-il.À travers l'étude des mots des acteurs et des passionnés, de cette langue originale et inventive, François Zumbiehl s'approche au plus près dans ce livre de la vérité des grands mystères de la tauromachie, avant de conclure, " la vie est une tauromachie ".
 
Les corridas de Bayonne s'affichent
 
 
De Pierre Saüt et Jean-Louis Lafarge aux Editions Atlantica. Août 2003. Bayonne célèbre le 150e anniversaire de l'introduction de la corrida en France. En cette occasion, Jean-Louis Lafarge et Pierre Saüt, conscients de la richesse documentaire détenue par les aficionados locaux, décident de réunir les affiches bayonnaises qui font rêver depuis plus d'un siècle et demi. Après quatre ans de recherches auprès de collectionneurs, aficionados, dans des musées, ils nous livrent cet ouvrage. Les événements les plus marquants, souvent agréables ou amusants, mais aussi malheureusement quelquefois dramatiques, sont relatés et accompagnent les affiches des années au cours desquelles se sont déroulées les corridas.
Des renseignements sur les toreros, les élevages, les spectacles taurins complètent l'ouvrage.
 
Sang et sève de torero
 
 
De Filis-Sol Vilanova aux Editions Bénévent. Née à Valencia, un mois des roses, Filis-Sol Vilanova est hantée durant toute sa vie par cette " Espagne claire que lui a léguée son père " et sa nostalgie se reflète souvent dans son œuvre. À l'université de Santander, elle fut élève de José Hierro († déc. 2002) un des plus grands poètes espagnols contemporains, lauréat de tous les prix littéraires organisés dans son pays, y compris le Cervantes en 1998. En lui dédicaçant un de ses livres, il nomma la poétesse : Compañera en estas tareas poéticas. En Belgique, Filis-Sol Vilanova a enseigné cinq langues et reste fascinée par leur richesse littéraire.
Dans son roman " Sang et sève de torero ", Jaime Jiménez, brillant et charismatique torero sévillan, rêve de fonder une dynastie taurine. Il rencontre Arielle, une jeune femme aux cheveux d'argent - sa fée du Nord - qui n'apprécie guère le monde des corridas. Le soleil andalou va-t-il être le témoin d'un amour tourmenté qui mène aux ambitions et espérances réalisées ?
 
Symboles et Fastes des Arènes
 
 
Aux travers des rituels de la corrida, Micheline Viseux, spécialiste de l'histoire du textile, s'est interrogée sur l'habit de lumière des toreros. Véritable oeuvre d'art, chaque costume est unique. Il se distingue par ses couleurs et ses motifs et participe au faste du spectacle tauromachique. L'incroyable diversité des nuances et le symbolique des broderies sont ici analysés. Un entretien avec Julien Lescarret, dans lequel le jeune torero nous livre en toute simplicité ses confidences sur le choix de ses habits de lumière, complète cette étude originale. Micheline Viseux, documentaliste, assistante de conservation honoraire du musée des Arts décoratifs de Paris, département des textiles, membre du Centre international d'études des textiles anciens, est l'auteur de livres et catalogues d'expositions sur l'histoire du textile. Symboles et Fastes des Arènes de Micheline Viseux est paru aux Editions Atlantica
 
Matador
 
 
De Frédéric Bertin-Denis aux Editions Bénévent En ce 1er mai, l'inspecteur Manuel El Gordo ne décolère pas d'avoir manqué la corrida du siècle. Pourtant, avec le recul, il aurait préféré qu'elle n'ait jamais eu lieu… De Cordoue à Madrid en passant par Barcelone, San Sebastian et Bilbao, il va poursuivre un tueur en série très inspiré par les rites tauromachiques. C'est dans l'univers codifié de l'art taurin contemporain que le flic anticonformiste va devoir affronter un monstre en quête d'absolu…
Après des études de linguistique, Frédéric Bertin-Denis enseigne le français en Corée du Sud, puis revient en France pour travailler dans un lycée professionnel. Depuis une dizaine d'années, il partage son temps entre la France et l'Espagne. Il s'intéresse à l'histoire et aux traditions de ce pays en pleine mutation depuis la mort de Franco, trouvant là une source inépuisable d'inspiration.
Une autre de ses passions est la littérature policière. De grands maîtres classiques du genre tels Hammet, Chandler, Himes… et des auteurs plus récents tels Connelly, Lehane, Ellroy, Jonquet, Fajardie, Daeninckx et bien d'autres, ont une place de choix dans sa bibliothèque. Ce sont ces deux passions qui ont poussé Frédéric Bertin-Denis à se lancer dans l'écriture de son premier roman : " Matador ".
 
Sous le sable des arènes II
 
 
Ce second tome également écrit par François-Xavier Gauroy marque le retour dans l'univers fascinant de la tauromachie. Cinquante Belles Histoires taurines dressent un panorama somptueux et inattendu des toreros et de leur monde. A travers cette plongée dans les arènes et dans le coeur des toreros, vous découvrirez combien sont proches le doute et le triomphe, la peur et l'héroïsme, l'ombre et la lumière Vous decouvrirez aussi les surprenants debuts d'Enrique Ponce ou encore le destin fulgurant de Manuel Granero qui fascina James Dean ... François-Xavier Gauroy, né en 1957 à Biarritz est écrivain-scénariste. Sensibilisé tout jeune, par le cinéma, au monde de la corrida, il devient aficionado et critique taurin (Toros). Sa passion se nourrit de la beauté du spectacle et de la fête et des ambiances qui l'accompagnent mais également des anecdotes, des rencontres, des aventures humaines qui alimentent le monde de la tauromachie. L'auteur ne tente pas de convaincre à tout prix, il accepte la cruauté taurine et respecte ceux qui s'y opposent, il ne force pas le néophyte mais, grâce à sa passion et à sa connaissance, sait séduire par les mots, inviter à la découverte et partager des sentiments forts autour de ces belles histoires de la corrida
A l'occasion des Ferias de Pâques d'Arles, François-Xavier Gauroy, auteur de plusieurs ouvrages sur la tauromachie, dédicacera son ouvrage paru aux Editions Timée, " Sous le sable des arènes, tome II " à la Boutique des Passionnés (14, rue Réattu, 13200 Arles), le samedi 22 mars, de 14h30 à 16h30.
 
Nouveauté litteraire
 
 
" Manolete, une histoire " de Jean Chalvidant aux Editions Cairn … Un torero certes, célèbre, certes encore ! Peut être même le plus célèbre de tous et sur lequel tout ou presque a été écrit …. Sauf ce retour sur un parcours trop court, oscillant entre la banalité de toutes les vies et l'originalité mouvementée de chacune d'elles, le talent en plus … L'auteur, docteur en civilisation espagnole, est aujourd'hui reconnu comme l'un des meilleurs spécialistes français sur l'Espagne Dans ce roman poignant, il livre toutes ses passions pour l'Andalousie et le monde des toros, essayant de rétablir la vérité des faits par rapport à certaines " légendes " et propos rapportés. Parallèlement à la sortie du film de Menno Meyjes " Manolete ", J. Chalvidant nous conte la vie tumultueuse du legendaire torero... Manolete, un homme avec ses angoisses, ses doutes, ses certitudes, ses amitiés et son amour fou pour Lupe Sino, jeune comédienne controversée qui scandalisa l'Espagne devenue franquiste.
 
Temporada 2007
 
 
A l'initiative de Michel Volle et de Jérôme Bouche est parut un livre aux Editions Atlantica dont le titre est : Temporada 2007. Tout ce qu'il faudra retenir de cette saison résumée sur 256 pages au format 17x24 avec 50% de photos couleurs et noir et blanc auquel ont participé entre autre Nadine Regardier, Bertrand Caritey, Philip Kugener, Th. Ripoll …. Un cadeau à offrir ou à se faire offrir Vous pouvez également le commander sur le site de l'éditeur, www.atlantica.fr
 
L'envers de la cape
 
 
Signé Simon Dombs, pseudo Casas. Cest le nouveau et 3eme livre que vient d'écrire le directeur des arenes de Nimes et qu'edite Fayard. La tauromachie comme terre promise. La gloire des arènes pour reconquérir une Espagne d'où furent chassés ses ancêtres marranes. Son nom en lettres noires sur le revers d'une cape pour en finir avec ses origines cachées. Voilà ce qu'il voulait. Mais comment revêtir un costume de lumière quand on s'appelle Domb ? Comment se forger un destin ibérique quand on est né à Nîmes de parents exilés ? Sitôt franchies les Pyrénées, le jeune torero se choisit un autre patronyme. " Casas " donnera mieux sur les affiches. Aujourd'hui son passeport porte la mention " Domb Pseudo Casas ". Et parfois il
lui semble que c'est toute sa vie, tout son être qui se résume à ce nom-là : Pseudo.
Fragments autobiographiques mêlés aux plus belles histoires - vraies ou inventées - du mundillo composent cette quête d'identité romanesque. Du sable brûlant de la piste au silence des chambres d'hôtel s'y déploie tout ce que la corrida peut susciter d'émotions extra-taurines. Pourtant les errances ramènent toujours aux arènes. L'endroit où l'homme, face à
la mort, est sûr d'être lui-même.
 
Manolete
 
 
Dans une Espagne en convalescence après la Guerre Civile, Manolete est devenu une sorte de héros national, dont le souvenir restera d'autant plus fort qu'il meurt prématurément, en 1947, des suites d'une blessure reçue dans l'arène. Déjouant les poncifs et évitant les lourdeurs, François Zumbiehl réussit l'exercice littéraire périlleux que constitue cette autobiographie fictive d'une centaine de pages. Retraçant les principaux épisodes de la vie de Manolete (l'enfance dans l'ombre du père, torero lui-même, mort avant quarante ans, l'initiation au monde de la tauromachie, l'éclosion précoce de dispositions exceptionnelles, le chemin vers la consécration, semé d'étapes dans d'obscures arènes, les amitiés et l'amour), il y mêle sa propre vision du caractère et de la personnalité de Manolete, homme à la fois grave et fragile, Espagnol plutôt conservateur mais torero novateur voire baroque, combattant plein de force et de maîtrise, mais qui ne cessera de jouer avec sa vie jusqu'à l'issue fatale.
François Zumbiehl a occupé, en France et à l'étranger, plusieurs postes liés à l'éducation et à la culture. Il a été notamment attaché, puis conseiller culturel en Espagne de 1975 à 1982. Il est aujourd'hui Directeur de la Culture et de la Communication de l'Union Latine, organisation culturelle et d'enseignement qui compte trente-huit pays membres et dont le siège est à Paris. Une première édition de ce livre (épuisée) est parue sous le titre Le Calife (Manolete) chez Marval en 1995. Autres ouvrages de l'auteur : Des taureaux dans la tête (Autrement, 1987, réédité en 2004) et Des taureaux dans la tête, tome 2 (Autrement, 2004) ; El torero y su sombra (Madrid, Espasa-Calpe) ; Taurines (Climats) ; Ignacio Sanchez Mejias, ou la vie à contre courant, in Llanto por Ignacio Sanchez Mejias (Actes Sud).
 
Tauromachie et flamenco, polémiques et clichés
 
 
Espagne, fin XIXe-début XXe siècle écrit par Alvarez, Sandra Aux Editions L'Harmattan, Paris dans la collection Recherches et documents
Au tournant des XIXe et XXe siècles, le flamenco et la tauromachie sont devenus, en Espagne, l'espace de déchirements internes, au point qu'un mouvement anti-flamenquiste a émergé. L'auteur analyse les raisons de ce rejet qui met en lumière les questions que la nation espagnole se pose sur son identité et son devenir et les rapports complexes entre l'Andalousie et le reste du pays.
Entre le XIXe et le XXe siècle, alors que le flamenco et la tauromachie étaient les ambassadeurs de la culture espagnole à l'étranger, ils devenaient, en Espagne, l'espace de déchirements internes. Face à cette image futile ou sauvage, émerge, en Espagne, un front "anti-flamenquiste" qui lutte à la fois contre le flamenco et les corridas.
La querelle des partisans et des détracteurs n'est pas si simple qu'il y paraît. Ce livre tente de comprendre pourquoi un très grand nombre d'intellectuels, de journalistes et d'hommes politiques ont alors rejeté ces deux aspects incontournables et populaires de la vie artistique espagnole.
Le débat sur la nocivité des corridas et des cafés chantants renvoie aux questions essentielles que la nation espagnole se pose sur son identité et sur son devenir. Ces polémiques révèlent la difficulté qu'ont eue les Espagnols à se définir culturellement et à se construire identitairement. Elles montrent surtout la complexité des rapports qu'entretiennent, à une époque de tensions et de mutations, l'Andalousie et le reste de l'Espagne.
 
La nuit du Sagittaire
 
 
" Hors les routes, nous allions à la découverte d'un monde qui allait disparaître. Nous avions une introduction qui les valait toutes, à une époque où personne ne pouvait se recommander de qui que ce soit. L'Espagne vivait sous la haute puissance du clergé. Or nous possédions une lettre du curé des Saintes-Maries-de-la-Mer pour tous les autres curés que nous pourrions rencontrer en chemin. "
Dans une succession d'instantanés et impressions de voyage, Denys Colomb de Daunant brosse ici un portrait de l'Espagne après la guerre civile. C'est toute la fierté et la culture espagnole, exsangues sous Franco, qui se révèlent ici dans le culte des chevaux et de la tauromachie, mais aussi dans celui de la danse et du flamenco. Rencontres étonnantes, burlesques, mélancoliques, mais toujours riches d'enseignements, émaillent ce recueil au ton volontairement anecdotique, pour mieux restituer la vraie vie de cette Espagne mistralienne.
Haute figure symbolique de la Camargue, Denys Colomb de Daunant incarnait à lui seul le patrimoine culturel de la Provence et du Languedoc.
Né en 1922 à Nîmes, ce personnage hors du commun était un homme aux multiples talents : esprit curieux, grand voyageur, épris d'art et de création, poète, écrivain, scénariste, cinéaste, photographe, grand cavalier, manadier… il a toujours fréquenté et été honoré de l'amitié des plus grandes personnalités du monde des arts et des lettres. Père du mondialement connu Crin Blanc, il en écrivit l'histoire et le scénario et co-réalisa en 1952 le film qui a bouleversé des générations d'enfants. Il rejoint le Paradis des chevaux sauvages le 22 mars 2006, quelques jours avant la parution de ses trois derniers livres, qui l'ont accompagné dans ses derniers moments…
Les deux autres livres : Les trois paradis : Années 50. Dans le désert saharien, un marchand ambulant, annonciateur de modernité, relie les derniers nomades, expression d'un passé immuable, au monde des villes. Le Séquoia est une surprenante fable d'anticipation écologiste avant l'heure, sur une menace aujourd'hui devenue réalité
 
Le regard des Choses
 
 
L'Union des Bibliophiles Taurins de France vient de faire paraître un ouvrage dans l'air du temps: Le Regard des choses, pertinemment sous-titré Histoire française de la taurophobie. L'auteur Emmanuel de Monredon a déjà publié aux mêmes éditions "La Corrida par le droit" qui fait autorité.301p. 24 €.
Le Regard des Choses est un ouvrage sur la tauromachie et ses détracteurs. L'auteur propose une galerie de portraits, d'hommes de lettres, militaires, politiques, etc., qui exposent leurs arguments et font valoir leurs droits
La corrida ne laisse pas indifférent. Certains s'y attachent passionnément, d'autres la vomissent. On aurait tort de croire que ses détracteurs, en France, constituent une cohorte récente, née au XIXe siècle, à la remorque des toutes nouvelles sociétés protectrices des animaux. Le spectacle taurin (la course à l'espagnole, aujourd'hui, " le combat du taureau ", hier) porte en lui, depuis qu'il existe, ses contradicteurs. Les hommes et les époques façonnent, modèlent en quelque sorte, cette opposition permanente. Les motivations changent, les personnages défilent, les idées évoluent, la législation se modifie… et, curieusement, la contestation demeure !
L'auteur propose ici une galerie de portraits, de Joachim Du Bellay à Théodore Monod; du prince de Conti à Paul Léautaud ou Brigitte Bardot, en passant par nombre de gouverneurs autoritaires, quelques préfets irascibles, et autres évêques lanceurs d'anathèmes! Les hommes de lettres et les philosophes, les gens d'Église et les militaires, les politiques et les savants, tous, exposent leurs arguments et font valoir leurs droits. À tous, il donne loyalement la parole et enregistre leurs doléances… mais, il éclaire aussi, sans en avoir l'air, certains petits détails soigneusement tenus cachés, complète les dossiers de pièces inédites ou mal connues, dévoile les dessous de quelques affaires et, par une fine ironie, porte l'estocade finale, affirmant bien dans quel camp il se trouve !
 
"Les Nouvelles Taurines de Toreria
 
 
11 textes, 11 auteurs, couverture de José Manrubia aux Editions Atlantica. 125 pages
-C'est en créant notre site consacré à la tauromachie, « www.toreria.net », que l'on s'est aperçu d'une chose. Avec l'arrivée d'Internet, les gens se remettaient à écrire, et avec un plaisir apparent. Une première initiative baptisée « Paroles d'aficionados » nous avez confortés dans nos convictions. Des petits textes, des poèmes... Les gens témoignaient d'une envie d'écrire et nous avons décidé de les laisser s'exprimer. Pour ce premier concours de nouvelles littéraires taurines, trente auteurs ont participé, venus de tout l'Hexagone et du nord de l'Espagne. Onze textes, les plus intéressants, retenus par le jury, sont publiés dans ce recueil. Onze textes écrits par une majorité d'aficionados qui, en fonction de leur sensibilité, apportent une image différente de l'écriture taurine. Des histoires d'hommes, des nouvelles policières, des écrits où l'humour côtoie les sentiments et la passion. Un petit tour dans le monde atypique et envoûtant des toros
Le livre est disponible dans toutes les bonnes librairies au prix de 15 euros ou vendu en ligne directement chez Atlantica, rubrique nouveautés (www.atlantica.fr) ou à la Boutique des Passionnés, rubrique Tauromachie page 25 (www.passion-toros.com). Plusieurs séances de dédicaces sont d’ores et déjà prévues avec les auteurs, les lieux et dates sur le site au fur et à mesure. 
 
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